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Ecoles spécialisées et villes scientifiques

L'université au service de l'innovation

Le président de la République a aussi mis l'accent sur l'impératif de mettre fin à «l'hémogénie cérébrale» dont souffre l'université algérienne.

L'innovation et le savoir seront les bases de la Nouvelle Algérie. Une ambition affichée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son élection il y a un an et demi. Elle vient de se concrétiser par la création d'une École supérieure de mathématiques et une autre de l'intelligence artificielle. Deux entités qui viennent renforcer la stratégie nationale de promotion des start-up et l'économie de la connaissance. Celle-ci vise à sortir le pays de sa dépendance aux hydrocarbures. Une vision qui ne peut donc reposer que sur une université forte et au diapason avec son temps. C'est dans ce sens que le chef de l'État a commencé par la mise en place d'incubateurs et d'accélérateurs de projets, au niveau des différents pôles universitaires du pays. Néanmoins, Tebboune ne cache pas son objectif de faire une «Silicon Valley» à la «sauce» algérienne. C'est ainsi que dès les premiers mois de son mandat, il a identifié le futur pôle universitaire de Sidi Abdallah comme rampe de lancement de cette nouvelle stratégie. Dimanche dernier, il a alors signé l'acte de naissance de ce premier campus dédié aux hautes technologies. L'École nationale supérieure de mathématiques et celle de l'intelligence artificielle ont vu le jour. Le premier magistrat du pays a signé deux décrets présidentiels donnant une existence juridique à ces établissements d'une capacité de 1000 places pédagogiques chacune. Ces écoles supérieures, ô combien importantes pour l'avenir de la nation devraient être inaugurées dès la prochaine rentrée. Elles ne sont que le début d'une longue liste, puisqu'il s'agit là d'une zone universitaire comptant six cités universitaires de 12000 places pédagogiques. La robotique, la nanotechnologie, l'économie quantique...sont autant de nouvelles spécialités qui devraient être intégrées à la faveur de ce mégaprojet. Pas «rassasié», le président Tebboune veut que ces nouvelles écoles voient, elles aussi, le jour très rapidement. Il a demandé aux ministres concernés d'accélérer la cadence de réalisation et de leur développement. «Ces écoles supérieures spécialisées, tournées vers l'économie de demain, sont un pas essentiel vers l'édification de l'Algérie nouvelle», a soutenu Abdelmadjid Tebboune, lors du dernier Conseil des ministres. Le chef de l'État s'est ensuite étalé sur sa vision de «l'Algérie 2.0» qu'il souhaite édifier, à travers les 58 wilayas du pays. À cet effet, il soutient que Sidi Abdallah n'est qu'un projet pilote qui doit être généralisé à travers l'Algérie, dans toute sa diversité. Le président de la République aspire à créer des villes scientifiques comprenant des Ecoles nationales supérieures spécialisées. «Elles doivent former l'élite sur la base d'une étude réaliste et profonde des besoins nationaux en ressources humaines, notamment dans les secteurs de l'industrie et de l'agriculture et dans tout autre secteur créateur de richesse», a-t-il insisté avant de demander que tout soit prévu pour mettre ces futurs étudiants dans les meilleures conditions possibles, «cela afin d'encourager les inscrits des deux écoles et leur accorder toutes les incitations nécessaires pour développer le niveau d'apprentissage scientifique et faciliter leur intégration professionnelle plus tard», a-t-il répliqué. Des travaux de recherche et une ressource humaine hautement qualifiée devraient découler de cette stratégie. Cependant, Tebboune refuse que ce soit les étrangers qui en profitent, comme cela est le cas actuellement. Il a mis l'accent également sur l'impératif de mettre fin à «l'hémogénie cérébrale» dont souffre l'université algérienne. «Il faut trouver les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés de ces écoles et lutter contre le phénomène de la fuite des cerveaux», a-t-il souligné. Néanmoins, il ne semble pas se montrer contre la mise en place d'un genre de système «Erasmus» permettant à nos étudiants de s'inspirer des expériences étrangères dans le domaine. «On doit échanger les expériences dans le domaine de la formation, avec nos partenaires étrangers», a-t-il soutenu. L'Algérie veut ainsi former des créateurs de richesse en rendant l'étudiant capable d'innover et d'entreprendre. Le plan du président pour mettre l'université au service de l'innovation...

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