L'Expression

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Il a fait preuve d'une attitude islamo-conservatrice

Boumala victime de son paradoxe

Boumala a terminé son «exhibitionnisme» paradoxal en précisant que «Ali Benhadj qui disait que la démocratie est ‘‘kofre'' a terminé par défendre cette démocratie et Saïd Sadi qui était un grand militant et un droit-de-l'hommiste a terminé par défendre un putsch et en soutien de la dictature», (sic).

Une sortie médiatique qui a suscité des vives réactions de la part des internautes et les adeptes des réseaux sociaux. Il s'agit de la déclaration de Fodil Boumala à propos des années 90 du siècle écoulé et l'interruption du processus électoral et la Réconciliation nationale. Ceux qui ne connaissent pas la matrice idéologique et politique de Boumala pourraient en être déçus ou choqués par ses déclarations somme toute biscornues et paradoxales.
Boumala qui se veut comme un autoproclamé représentant du Hirak a fait dans le comparatif saugrenu en mettant la mouvance démocratique des années 90 sur le même pied d'égalité que la déferlante islamiste de l'ex-FIS dans une démarche suspicieuse et maladroite d'analogie paradoxale sur fond d'une démarche réconciliatrice et islamo-conservatrice des plus éhontées qui puisse exister sur le registre du discours ou de la pratique politique. Faisant dans la «pitrerie» discursive pour expliquer d'une manière pédante et arrogante l'aspect paradoxal entre les démocrates et les islamistes de l'époque, il fait pencher la balance d'un paradoxe au sens «symbolique» et pragmatique pour le camp de la nébuleuse islamiste et ses affidés qui se recrutent aujourd'hui de tous les terreaux qui font de l'approche islamiste un fourre-tout confondant sciemment, et d'une manière pernicieuse, valeur spirituelle et manipulation politicienne de ladite valeur. Hélas, ce Boumala qui se présente comme un «fervent opposant» du régime depuis «trente années» comme aime-t-il le préciser dans ses sorties propagandistes, a transformé au nom de sa « texture paradoxale» qui n'est autre qu'une défense et un soutien à l'ex-numéro deux de l'ex-FIS dissous, Ali Benhadj en l'occurrence. Ce jeu des «paradoxes» ne peut pas dissimuler l'attitude, voire la charge idéologique d'un Boumala qui veut prendre les gens pour des «idiologiques» comme il préfère le dire, alors que son soutien à un islamiste qui a frappé du sceau de l'hérésie tous ceux qui ne s'inscrivent pas dans le giron fantasmagorique d'un ex-FIS qui se voulait l'incarnation de l'islam et de la vertu dans l'absolu. Boumala a terminé son «exhibitionnisme» paradoxal en précisant que «Ali Benhadj qui disait que la démocratie est «kofre» a terminé par défendre cette démocratie et Saïd Sadi qui était un grand militant et un droit-de-l'hommiste a terminé par défendre un putsch et en soutien de la dictature», (sic). Voilà où mène le jeu des «paradoxes» d'un quidam qui excelle dans ce jeu qui escamote subtilement son appartenance et son obédience conservatrice. Les «laïcistes» comme il les qualifie, ont de tout temps participé dans les «gas'3a» du régime. C'est une accusation sommaire ciblant un courant d'idées et politique en soi. Boumala est connu au niveau de l'Union européenne comme un abonné pour mettre ses membres, les eurodéputés en phase de ce qui se passe en Algérie sur le plan des droits de l'homme et aussi la situation relative aux «libertés» en général. Cet homme aime se présenter comme un «opposant» pur et dur au régime dans chaque sortie médiatique pour les besoins de sa propagande. Mais, ce «droit-de-l'hommiste» version Union européenne ne fait jamais allusion à son travail d'une manière étroite avec les deux présidents de l'Assemblée populaire nationale (APN), à savoir Karim Younès et Amar Saâdani. On veut bien comprendre ce paradoxe d'un opposant au régime, mais assurer le poste de conseiller pour le compte de Amar Saâdani, un représentant du régime déchu et de l'oligarchie. Le paradoxe bat son plein quand on s'aperçoit que l' «opposant» au régime a été l'objet d'une accusation par le journal hebdomadaire El Khabar Hebdo «d'avoir pris une Peugeot 406» après avoir été remercié par Amar Saâdani, l'instrument pernicieux du régime mafieux et le porte-voix de l'oligarchie source de la crise politique, économique et sociale que traverse le peuple algérien. La politique ce n'est pas l'expression d'un populisme plat et édulcoré par une sémantique, la politique c'est d'abord et avant tout, un engagement du principe reflétant les choix convictionnels et non pas une espèce d'entourloupe mêlée d'un paradoxe ahurissant teinté d'un énoncé qui cache mal son attachement à la pensée rétrograde, conservatrice au service des forces obscures dont les tenants et les aboutissants sont déterminés et délimités ailleurs, sous forme de «réseautage» dont Boumala connaît bien le fonctionnement et le modus operandi.

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