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Enseignement supérieur

Benziane prépare sa version LMD

Un groupe de travail créé sur décision du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, est en train d'élaborer un projet de réforme universitaire «complet et bien structuré».

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Abdelbaki Benziane, ne veut pas abandonner le LMD. S'il reconnaît l'existence d'«un décalage entre la mise en place et le suivi, de ce système d'enseignement», ce responsable a avancé pour convaincre que «tout système peut être perfectible». C'est ce qui ressort de ses déclarations faites lors de son passage, hier, dans l'émission L'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio nationale.
Le ministre a, durant son intervention, estimé que le LMD «n'a pas atteint ses objectifs parce que le dispositif d'évaluation qui permet de l'accompagner au fur et à mesure n'a pas été mis en place».
Les déclarations faites, hier, par le ministre, nous permettent d'être fixés sur son niveau de conscience quant aux nécessités de l'heure. Benziane déclare dans ce sens que «le contexte de développement, l'état de l'économie nationale sont des aspects qui doivent être pris en compte dans le cadre des réformes engagées par la tutelle».
Plus explicite, il affirme que «l'intention de son département d'y apporter, dans un premier temps, les correctifs nécessaires, afin d'aller vers la philosophie initiale du LMD qui encourage l'université à s'ouvrir sur le secteur économique».
Continuant dans le même sens, le ministre a annoncé que «le projet de loi d'orientation du secteur de l'enseignement supérieur prend en considération l'ensemble des remarques, réserves et difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre de la réforme LMD.»
Cela avant d'indiquer que «l'objectif principal de ce projet, dont les premières conclusions ont été reçues cette semaine de la part de la communauté universitaire, était de faire «une rupture avec toutes les anciennes pratiques», vu que la loi actuelle «ne répond plus aux exigences de l'heure». Le ministre fait savoir qu'un groupe de travail installé jeudi dernier a été chargé de la rédaction de la mouture finale dudit projet de loi. «Une fois achevée», ajoute-t-il, «la mouture sera remise une autre fois à la communauté estudiantine pour les dernières retouches.» Le ministre a également précisé dans ce sens que son département est «à l'écoute des syndicats partenaires sociaux pour connaître leur avis, afin d'enrichir le texte.»
Il souligne aussi que «la mise en place d'un système qui assure la qualité dans les établissements universitaires en Algérie, est prévu dans ce nouveau plan d'action stratégique».
Pareil pour la question «de permettre à l'Université de jouir d'une certaine autonomie en termes de mode de gouvernance», a-t-il poursuivit. L'ouverture à l'international et l'amélioration du classement des universités algériennes figurent parmi les objectifs du ministre qui a profité de cette occasion pour rendre hommage à L'université Djilali Liabès de Sidi Bel Abbès. «Cette dernière a réussi à se frayer une place dans le classement thématique de Shanghai pour l'année 2020,» s'est réjouit Benziane.
Pour ce qui est de la numérisation du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Benziane a indiqué que cette option représentait actuellement «l'axe clé» du secteur, notamment pour les segments «gouvernance, formation et recherche». Cela avant de souligner que «38 actions de numérisation ont été réalisées jusque-là».
Non loin du projet de loi d'orientation du secteur qu'il dirige, Benziane a révélé avoir mis sur pied un groupe de travail chargé d'élaborer un projet de réforme des oeuvres universitaires «complet et bien structuré.» Celui-ci, sera prêt «avant la fin de l'année», a affirmé le ministre.
Dans les détails, Benziane explique que «le groupe de travail est en train d'étudier plusieurs volets notamment les bourses, l'hébergement, la restauration et le transport des étudiants, pour pouvoir le finaliser». Il y a lieu de noter dans ce sens que le ministre n'a pas exclu une prochaine réévaluation du prix de la bourse octroyée aux étudiants. Celle-ci peut être revue à la hausse, au grand bonheur des étudiants dont le nombre dépasse le un million et demi. Ce qui leur permettrait une certaine autonomie financière en ces temps de vaches maigres.

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