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Envoyée en Libye par les Nations unies

Arrivée de l'avant-garde d'une unité d'observateurs du cessez-le-feu

L'avant-garde d'une unité d'observateurs internationaux, une dizaine de personnes, est arrivée à Tripoli pour préparer une mission d'observation du cessez-le-feu en Libye et vérifier le départ des mercenaires et militaires étrangers déployés dans ce pays, a-t-on appris, hier matin, de sources concordantes. Selon une source diplomatique à Tunis, cette avant-garde composée de membres de la mission de l'ONU en Libye (Manul) et des experts du QG de l'ONU à New York est arrivée mardi à Tripoli en passant par Tunis. Elle doit se rendre à Syrte, à mi-chemin entre l'Est et l'Ouest, à Misrata (ouest) et à Benghazi (est). Sa mission de cinq semaines vise à préparer le déploiement ultérieurement d'observateurs chargés de surveiller le cessez-le-feu observé depuis l'automne. D'après une source diplomatique à New York, elle doit remettre le 19 mars au Conseil de sécurité un rapport sur le mécanisme d'observation et le départ des mercenaires et troupes étrangères. Le Conseil de sécurité avait ordonné début février au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres de déployer en Libye une avant-garde d'observateurs, en application de l'accord conclu le 23 octobre entre les belligérants. Dans un rapport fin 2020, le patron de l'ONU, sans définir le nombre de ses effectifs, avait lui-même préconisé la constitution d'un groupe d'observation non armé, formé de civils et de militaires à la retraite venant de pays de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Ligue arabe. Son déploiement se fera en accord avec les parties libyennes. D'après l'ONU, la Libye, en proie aux ingérences étrangères, comptait toujours début décembre 20.000 mercenaires et soldats étrangers. L'échéance du 23 janvier pour le retrait de ces troupes étrangères et mercenaires est passée sans aucun signe de retrait. La Libye a entamé une nouvelle phase de transition après la désignation début février d'une nouvelle autorité intérimaire qui doit former un gouvernement et gagner la confiance du Parlement élu au plus tard le 19 mars, préparer un scrutin national pour le 24 décembre et mettre fin à une décennie de chaos. Abdel Hamid Debeibah et Mohammed Younes el-Menfi, élus respectivement Premier ministre par intérim et président du Conseil présidentiel, doivent réunifier les institutions d'un Etat miné par les divisions, avec deux autorités jusqu'à présent rivales basées dans l'Ouest et dans l'Est.

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