L'Expression

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La «beauté» de Satan!

Un couple qui ressemble à des milliers d’autres, va voler en éclats par la faute des «ouïe-dire»!

Ces venimeux et sales propos colportés çà et là, étaient si malfaisants, que la sérénité de la famille, qui prévalait jusque-là, allait être violemment perturbée! La violence conjugale ne naît pas comme ça, au sein des familles. Il y a derrière tous ces scandales qui éclaboussent des personnes qui n'ont généralement absolument rien à se reprocher, des propos colportés et répétés par des gens malintentionnés. Ces pratiques qui finissent par toucher dans leur moral, leur dignité et leur chair, abattent les personnes visées par ces viles personnages, surtout si ce sont des proches. La chronique de ce samedi, met en scène un couple de cousins germains normalement unis malgré la différence d'âge des conjoints. Mahdia S. est une épouse, dont l'âge est supérieur à celui de Rami H. son mari qui s'est accommodé de cette différence qui les a plutôt réunis que désunis. Ce merveilleux couple vivait, selon le voisinage immédiat, une réelle idylle incomparable. Rami est un artisan lève-tôt qui ne rechignait pas à l'effort dans son boulot manuel, contraignant, mais, à la longue, payant et le couple ne s'est jamais plaint de sa situation. Mahdia, elle, est célèbre dans le voisinage, par sa légendaire beauté. Elle savait que son aura dans la cité, lui valait beaucoup de sympathie et d'admiration de la part des voisins. Quant aux cousins, leurs nombreuses vues sur la vie que mènent Rami, 43 ans, et Mahdia 50 ans et des poussières, soulèvent des commentaires élogieux pour certains, et, naturellement, des critiques gratuites, aussi, pour d'autres. Un beau jour, à la suite d'une visite d'un beau et séduisant quinquagénaire, ingénieur ayant fréquenté, quelques années plus tôt, la même fac que Mahdia, les mauvaises langues se délièrent et en avant pour les premières médisances qui toucheront Rami à qui sa femme avait pourtant bien expliqué les visites de Djamel, l'ingénieur qui se déplaçait de l'extrême-Est du pays pour des missions ponctuelles au centre du pays. Au tout début, Rami semblait avoir compris sa dame. Mais les clins d'oeil et autres sous-entendus vont avoir raison de la petite famille qui comptait trois ados équilibrés et peu soucieux des ragots qui circulaient sur leurs parents! Hélas! Lorsque Satan entra en scène dans un foyer, il fut quasi impossible de l'arrêter! Les médisances allaient tout écraser sur leur passage et ce qui devait arriver, arriva! Rami prit ses clics et ses clacs et regagna son bled, révolté et confus, car demander le divorce, sur la base de rumeurs, était simplement ridicule et surtout dramatique! Arrivé au pays des ancêtres, Rami s'engouffra au milieu des siens qui ne voulaient pas savoir ce que faisait au bled, sans son épouse, Ram', comme se plaisent à l'appeler ses amis d'enfance et de bancs d'école. Personne ne voulut savoir, car pour eux l'enfant du pays était là, le reste, importait peu. Les journées passaient avec le même rituel: lever tôt, visites aux proches, les malades surtout, les alités en premier, puis ceux qui sortaient devant le domicile, s'appuyant sur une canne ou un tripode. Les visites étaient courtes, crise sanitaire oblige! Entre-temps, l'épouse entreprit de faire les démarches utiles à la demande de divorce, dépitée par l'incompréhension de son époux lequel n'avait aucune raison d'être la proie de la jalousie! Devant la juge de la section «statut personnel», la bonne femme a été plus soucieuse de passer un message codé aux présents, que de tenter de se défendre contre les allégations d'un mari soudain jaloux, après avoir revu, chez eux, à plusieurs reprises, un ancien camarade de classe, qu'elle n'a plus revu depuis 1984. C'est clair, net et précis! L'avenir? «Quel avenir me reste avec ce monsieur qui a eu des doutes sur mon comportement?». Puisque madame a décidé d'utiliser le «Khol'! Monsieur a certes, répondu à la convocation de la justice, mais n'a pas eu à intervenir. Il a plutôt entendu son ex. faire son procès. Il a été tenté d'intervenir pour protester contre le «réquisitoire» de Mahdia, mais à la dernière seconde, il s'est retenu pour ne pas insulter l'avenir. La magistrate a compris la position du mari. Toutes les personnes interrogées par un juge, ne sont nullement obligées de répondre! La lourde machine judiciaire se met en marche. La présidente a une idée qui consiste à reculer la date du verdict, car Sidna Ramadhan est là, devant la porte! «Le verdict sera vraisemblablement prononcé le samedi 22 mai 2021, après les fêtes de l'Aïd Esseghir, peut-être qu'entre-temps, l'effet ramadhanesque fera que Satan sera chassé de l'esprit de Mahdia, qui devrait songer beaucoup plus au devenir des gosses.

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