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Lina TV la chaîne retarde son offensive audiovisuelle après le Ramadhan

Alors que le Ramadhan arrive à grands pas, certaines chaînes de télévision algériennes privées tardent à acheter des programmes faute d'argent et de publicité. Cette année toute la publicité se concentre sur quatre chaînes: Entv, Ennahar TV, Echourouk TV et El Djazairia One.
Contrairement au Ramadhan précédent deux chaînes importantes ont disparu du champ audiovisuel algérien et pas des moindres; il s'agit de Dzaïr TV la télévision appartenant à l'homme d'affaires Haddad et Numidia TV appartenant au groupe de Mahieddine Tahkout. Cette disparition due aux problèmes financiers et surtout à l'emprisonnement des principaux responsables de ces groupes financiers, a réduit les investissements publicitaires. Ce vide n'a pas profité aux nouvelles chaînes de télévision du PAN (Paysage audiovisuel national), puisque les nouvelles chaînes de télévision n'ont pas réussi à s'imposer encore dans la nouvelle grille de Ramadhan.
Si la chaîne de l'Algéro-Canadien Ameur Brahim, El Djazair N1, n'a pas encore décollé et a stagné dans la région de l'Oranie, la grande déception vient de la chaîne Lina TV, à qui on a prédit un grand avenir, mais s'est finalement dérobée au programme du Ramadhan puisqu'elle n'a pas acheté de grosses productions.
La chaîne de Samir Boudjadja s'est contentée d'un nouveau feuilleton sans têtes d'affiche «Bent Blad», produit par Média Algeria et exécuté par la société d'Imad Hannouda «Wellcom». Ce feuilleton est une nouvelle expérience audiovisuelle puisque ce drama qui se tourne depuis plusieurs mois va se poursuivre au-delà du Ramadhan. Plus de 90 épisodes sont prévus dans ce feuilleton qui regroupe de nouvelles figures du drama algérien. Le feuilleton aura tout le mal du monde à trouver sa place dans la série de feuilletons algériens prévus par les trois principales chaînes Entv, Ennahar et El Djazairia One. On retrouvera, notamment deux suites: «Yemma» sur El Djazaïr One et «Machaair» sur Ennahar TV alors que l'Entv a sorti le grand jeu en proposant pas moins de trois dramas: «Nafak, 7 hadjrat» et «Liyam», sans oublier la grosse production «Achour El Acher» qui valse entre le drama et le comique. Dans ce contexte Lina TV le «bébé» de l'ex-directeur commercial d'Echourouk TV Samir Boudjadja, évite l'investissement dans la fiction et préfère miser sur les émissions fabriquées localement. Pour le moment, trois émissions se sont démarquées par la qualité de leur production: Le talk show «Sra ma sra», l'émission de divertissement, «Why Not» de Numidia Lezoul ou encore une émission de sport très branchée. Lina TV a choisi de miser aussi sur certaines productions arabes, puisqu'elle a prévu la diffusion d'anciens feuilletons arabes à succès. Une politique de succès story qui marche parfois pour les chaînes de télévisions qui achètent de vieilles productions à succès pour booster leurs audiences.

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