L'Expression

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L’histoire du bureau permanent de l’Entv à Paris

C'est presque réglé, la télévision publique pourrait avoir officiellement son bureau à l'étranger et plus précisément à Paris. C'est, en tout cas, ce qu'a annoncé Ammar Belhimer, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, dans un entretien au journal électronique Djalia-dz. Le ministre de la Communication révèle qu'un décret exécutif a été publié pour compléter le décret exécutif N ° 91-100 du 20 avril 1991, transformant la télévision publique en un établissement public de télévision, à caractère industriel et commercial. Le projet de l'ouverture «prochaine» de bureaux de la télévision publique à l'étranger, notamment en France où la communauté algérienne est fortement établie, est très important pour améliorer l'image de l'Algérie face aux campagnes médiatiques parfois agressives des télévisions françaises. Le bureau d'un média lourd dans un pays presque hostile est synonyme d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il faut dire que mis à part l'APS et quelques organes de la presse écrite, l'Algérie ne possède aucun média lourd en France. Même les chaînes de télévision algériennes de droit français comme Beur TV et Berbère TV n'activent pas en France et ne couvrent aucun événement en France. Pourtant, la télévision algérienne publique possède physiquement une correspondante de l'Entv en France Afaf Belhouchet, mais cette dernière n'est pas accréditée officiellement comme une correspondante de l'Entv en France. L'ex-journaliste permanente de Canal Algérie a été envoyée en France par l'ex-DG, Hamraoui Habib Chawki, pour couvrir certains évènements notamment, l'Année de l'Algérie en France en 2003 ou encore les différents rendez-vous électoraux, comme les présidentielles. En contrepartie l'Entv n'avait jamais couvert les différents troubles populaires en France, comme les émeutes des banlieues. Un ratage monumental quand on sait que les chaînes de télévision françaises n'étaient pas autorisées dans les banlieues, alors que les chaînes de télévision algériennes, grâce à la proximité avec les émigrés, pouvaient réaliser des reportages authentiques intra-muros. Une chaîne de télévision a pourtant osé le faire en 2003, quand Khalifa TV, première chaîne de télévision privée algérienne, a réalisé des reportages sur la discrimination contre les travailleurs algériens à l'aéroport d'Orly. C'était l'affaire du bagagiste qui avait été accusé à tort de voler dans les valises. KTV, la chaîne qui avait osé pénétrer dans le milieu très fermé de l'audiovisuel français financé par le lobby sioniste, avait réussi à créer un front algérien dans le paysage audiovisuel français. La chaîne a subi ensuite une campagne haineuse de la part des chaînes de télévision françaises, notamment de Canal+ dont certains journalistes étaient des proches de la Dgse.
La bataille médiatique entre les chaînes de télévision françaises et Alger n'a, depuis, jamais cessé puisque les chaînes publiques ou privées ont multiplié les attaques contre Alger sans que cette dernière ne riposte, avec un reportage sur une chaîne de télévision algérienne. 

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