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France 5 remet une couche sur l’Algérie et Bouteflika

Après la diffusion il y a presque une année, du documentaire «Algérie mon amour», du journaliste controversé Mustapha Kessous, France 5, la 5e chaîne culturelle du Groupe France Télévisions a remis une couche sur l'Algérie en proposant le 28 mars, un documentaire sur la chute de Bouteflika.
Le doc a été programmé à l'occasion du deuxième anniversaire de la démission du président, Abdelaziz Bouteflika, le 2 avril 2019, sous la pression populaire du Hirak et du chef d'état-major de l'Armée nationale populaire de l'époque, Ahmed Gaïd Salah.
Le documentaire de 90mn s'intitule: «C'était écrit, la démission de Bouteflika» est réalisé par le reporter Benoît Chaumont, ancien rédacteur en chef du magazine L'Effet Papillon, sur Canal+. Le doc est coécrit avec le journaliste franco-marocain, Karim Rissouli.
Il faut dire que Benoît Chaumont est devenu un spécialiste des grands reportages. Déjà le 16 mars, à 20h50, la chaîne du service public a diffusé un documentaire qui revient sur les premiers mois de la crise sanitaire et évoque les conséquences de la Covid-19 jusque sur le plan géopolitique.
Ce documentaire de Benoit Chaumont, «Covid-19: aux origines d'une crise mondiale», éclaire cette période de nombreux témoignages. William Dab, épidémiologiste, se souvient des premiers bulletins d'alerte évoquant «des cas de pneumonie à Wuhan, qu'on n'arrivait pas à étiqueter». Arnauld aMiguet, correspondant en Chine pour France 2, est resté bloqué quatre mois dans cette ville en quarantaine. Il se souvient des barrages de police pour prendre la température, des drones avec caméras thermiques ou des constructions d'hôpitaux, en un temps record.
Le même procédé a été utilisé par le journaliste français pour s'attaquer à l'Algérie. Composé de sept parties et commenté par une voix off, le reportage rediffuse les images mémorables des manifestations du
22 février 2019 et le fameux slogan «Bouteflika dégage». Le doc reprend toutes les images qui conduisent à la colère du peuple algérien. Le tout assaisonné de témoignages d'intervenants algériens, tous corps confondus..
S'attaquant à un président malade et en fin de règne, France 5 démontre son insolence face au pouvoir. Déjà, elle avait osé diffuser un documentaire commandé par des anciens de Canal+ juste pour s'attaquer à l'Algérie, en pleine transition démocratique. À l'époque, à travers «Algérie mon amour», du journaliste franco-algérien Mustapha Kessous, qui avait suivi le parcours de cinq jeunes algériens qui protestaient contre la candidature à un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika. Sa diffusion a provoqué un tollé en Algérie et refroidi les relations entre Alger et Paris. L'Algérie avait rappelé son ambassadeur pour qu'il s'explique sur cette affaire.

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