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Une mise en garde iranienne

La situation au Moyen-Orient est loin de se décrisper. Tandis que les États-Unis annonçaient, hier, un renforcement de leur dispositif militaire dans la région, afin de protéger leur allié sioniste qui poursuit ses agressions meurtrières tant à Ghaza et au Liban qu'en Syrie, le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khameneï, est sorti de son silence pour avertir que toute attaque israélienne ou américaine contre l'Iran ou les groupes de la résistance qui lui sont proches dans la région entraînera une réponse adéquate. «Les ennemis, tant les États-Unis que le régime sioniste, doivent savoir qu'ils recevront certainement une réponse cinglante à leurs actions contre l'Iran, la nation iranienne et le front de la résistance» à l'expansionnisme sioniste, a affirmé l'ayatollah Khamenei, qui occupe la plus haute fonction du pays depuis 1989. Il a lancé cet avertissement au cours d'une rencontre avec des étudiants, à la veille de la célébration de la prise d'assaut par un groupe de manifestants, le 4 novembre 1979, de l'ambassade des États-Unis. On se souvient que cet épisode avait été le déclencheur de toute une réthorique entre l'Iran, d'une part, et les États-Unis et leur allié sioniste, d'autre part. Grâce au travail diligent de la diplomatie algérienne, les 52 diplomates américains retenus au siège de l'ambassade à Téhéran ont fini par rentrer chez eux, 444 jours plus tard. Depuis, les deux pays sont à couteaux tirés et les exactions sionistes ne font qu'aggraver la situation, dès lors que l'armada américaine présente dans le Golfe apporte un soutien massif à l'entreprise génocidaire sioniste contre la population civile de Ghaza et du Liban.
Le 26 octobre dernier, l'armée sioniste a reconnu, pour la première fois, avoir bombardé des cibles militaires non loin de Téhéran, justifiant son attaque comme une réponse à la riposte iranienne à coups de missiles, le 1er octobre. Or, cette riposte découlait des assassinats répétés que l'armée sioniste avait perpétrés et qui ont vu tomber en martyrs Ismaïl Hanniyeh, chef du Hamas, puis Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, deux figures majeures de la résistance au sionisme. Par-delà les prétendus dégâts annoncés par les dirigeants sionistes, cette ultime agression a étayé le fait que les États-Unis sont le véritable moteur de tout ce qui se passe dans la région et qu'ils ont freiné des deux pieds les ardeurs criminelles de Netanyahu pour ne pas envenimer la situation dans une région qui reste cruciale pour leurs intérêts propres et ceux du monde occidental, accessoirement. «Nous faisons assurément tout ce qui doit être fait pour la préparation de la nation iranienne, que ce soit en termes militaires, en termes d'armement ou politiquement» face à la double menace américano-sioniste, a averti, hier, l'ayatollah Khameneï. 

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