L'Expression

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Une duperie sioniste

Au lendemain des attaques terroristes qui ont entraîné la mort de Ismaël Haniyeh, à Téhéran, et de Fouad Chokr, dans la banlieue de Beyrouth, le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu annonce l'envoi au Caire et au Qatar de ses «négociateurs» pour un cessez-le-feu dont il n'a, en réalité, jamais envisagé la conclusion. Plus encore, il n' a eu, à aucun moment, l'intention de négocier quoi que ce soit mais, en politicien retors et maître dans l'art d'abuser l'opinion, il a joué, et joue toujours, sur la corde sensible des protestataires qui manifestent en Israël contre sa politique extrémiste. Conscient du fait que sa survie politique, d'une part, et son destin judiciaire, d'autre part, sont tributaires de cette fuite en avant qu'est le prolongement d'une guerre messianique aux objectifs clairement affichés, il n'a pas cessé, depuis des mois, de torpiller toutes les tentatives des négociateurs qataris, égyptiens et américains pour parvenir à une «trêve», synonyme d'échanges de prisonniers avec le Hamas et d'arrêt de l'agression barbare contre Ghaza. Des protestations, des condamnations et des mesures provisoires de la Cour Internationale de Justice, Netanyahu se fiche éperdument. Il le montre et il le prouve, avec cette sinistre exhibition devant le Congrès américain, mobilisé pour sa consécration en tant qu'apôtre de la suprématie occidentalo-sioniste.
Depuis l'accord avec les religieux extrémistes pour constituer un gouvernement, Netanyahu est aux commandes pour un génocide programmé au détriment du peuple palestinien. En témoigne la récente «loi» votée par un Parlement sioniste aux abois qui exclut toute existence d'un Etat palestinien, et ce au mépris du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Plus encore, les agressions sauvages n'ont pas cessé, aussi bien contre la Syrie, le Liban et, dernièrement, l'Iran, des actes dont ses alliés occidentaux auraient crié à l'infamie s'ils incombaient à n'importe quel autre gouvernement. Fort du soutien inconditionnel du président démocrate Joe Biden qui a multiplié les concessions et les donations au profit de l'escalade sioniste, jusqu'à indigner une majorité des électeurs de son parti et provoquer une vaste mobilisation pour son retrait de la course à la présidentielle de novembre prochain, Netanayhu qui se moque largement du sort de Biden recourt encore à la duperie de la «négociation» quand tout le monde sait que son seul objectif consiste à embraser toute la région du Moyen-Orient dans le but de mettre l'Iran à genoux.

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