L'Expression

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Une Coupe du monde arabe

La Coupe du monde arabe aura son coup d'envoi officiel, demain, à Doha, au Qatar, n'en déplaise aux plaideurs qui ont multiplié les procès d'intention, les critiques aussi virulentes que gratuites et même des accusations qui frisent le ridicule. L'Émirat a gagné non seulement le droit de réussir avec panache la fête que le monde entier attend avec impatience, il a aussi gagné la bataille des mentalités rétrogrades qui ont surgi pour la circonstance des marais de l'hypocrisie et de la morale à sens unique. Les contempteurs en resteront pour leurs frais et leur conspiration, tributaire d'une indéniable allergie à tout ce qui peut provenir d'une terre arabe, exception faite de l'énergie et des pétrodollars, est tout à fait caduque. Ni les campagnes médiatiques orchestrées méthodiquement, ni les calomnies souvent fielleuses dans les arcanes diplomatiques et sportives ne sont parvenues à ternir le pari de Doha. L'acharnement aura été tel que jusqu'à la dernière minute des manoeuvres grotesques ont prévalu pour tenter d'entretenir la campagne raciste envers un petit pays parce qu'il est arabe et musulman et donc «incapable» d'organiser un tel événement.
N'est-ce pas là un triste exemple du deux poids, deux mesures qu'affectionnent les beaux esprits qui se parent de vertus strictement occidentales et brandissent, à tort et à travers, leur siècle des Lumières, feignant d'oublier qu'il a été nourri par une flamboyante civilisation arabo-musulmane quand leur continent pataugeait dans le Moyen-Âge. Les attaques les plus insidieuses provenaient de ces pays où les largesses qataries, entre autres mannes inavouables, coule à flots, notamment la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Danemark. Ce n'est qu'au prix d'une réaction ferme que Doha a pu obtenir des génuflexions, par-ci, par-là, comme en Allemagne, alors que le Onze danois a dû renoncer, face aux menaces de la FIFA, à exporter son programme LGBT sur les maillots des joueurs durant la compétition. Inconséquence d'une arrogance européenne qui ne s'efface que devant la vague de l'or noir ou les effluves du gaz arabes. Sinon, pourquoi se livrer à des courbettes lorsqu'il s'agit de vendre des Rafale et obtenir des livraisons énergétiques à prix forfaitaires pour s'engager, ensuite, dans des croisades délirantes au nom d' un boycott du Mondial? L'argument d'un Qatar qui «n'a pas de tradition sportive», est biaisé car il fut déjà brandi contre la Corée du Sud, en 2002, et l'Afrique du Sud, en 2010. Or, la FIFA a un but, celui d'élargir son empire à tous les continents, y compris au Monde arabe et musulman, et cela dérange les tenants d'une doctrine raciste et xénophobe dont l'Europe porte encore les tares. 

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