L'Expression

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Une cause sacrée

Dès l'annonce de la décision du président de la Commission de l'Union africaine, le Tchadien Mahamat Moussa Faki, d'agréer l'entité sioniste comme membre observateur de l'organisation pan-africaine, sans doute à l'instigation du Royaume marocain, l'Algérie a, aussitôt, condamné, par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, la manoeuvre. Cela se passait le 25 juillet dernier. Quelles que soient les argumentations brandies par l'auteur de la décision, Alger a réfuté catégoriquement «cette décision (qui) n'a ni la vocation ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l'Acte Constitutif de l'Union Africaine». Une réaction saluée, en son temps, par de nombreux pays africains et arabes, dans l'attente de la 39e Session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA, les 13 et 14 octobre prochain, qui examinera la question, à la demande pressante de l'Algérie, de l'Egypte, de la Tunisie, des Comores, de Djibouti, de la Libye et de la Mauritanie, formulée le 4 août dernier.
Dans ce sillage, la réunion ministérielle de la Ligue des Etats arabes, jeudi 9 septembre, au Caire, a conduit les ministres des Affaires étrangères des pays membres à relayer la démarche de l'Algérie en inscrivant la question palestinienne comme principal sujet à l'ordre du jour et, surtout, en rejetant, avec force, la grave dérive du président de la Commission de l'UA. S'appuyant sur les principes communs aux deux organisations, les MAE arabes ont relevé le danger d'une démarche qui vise à saborder les relations solidaires entre les peuples arabes et africains, liés par un combat commun contre le colonialisme et l'impérialisme.
Ainsi, le travail de la diplomatie algérienne a, bel et bien, contrecarré les visées sionistes qui déploient leurs tentacules, non seulement pour nier les droits du peuple palestinien à un Etat, avec El Qods -Est comme capitale, mais aussi pour tirer profit des richesses naturelles du continent. En consacrant, de façon unanime, la démarche de l'Algérie, soutenue par des pays tels que l'Afrique du Sud, le Nigeria, la RDC, le Congo-Brazza, la Namibie et beaucoup d'autres, les Etats de la Ligue arabe ont signifié que le faux pas de la normalisation ne saurait aliéner la cause sacrée qu'est et demeure, au regard des peuples arabes et africains, la cause palestinienne.

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