L'Expression

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Un discours à trois dimensions

Passé, présent et futur. Le choix du président de la République de s'adresser à la nation, jeudi soir, est très judicieux. En ce sens qu'il a pu esquisser son bilan d'étape d'une année après son élection qu'il n'avait pas pu faire le 12 décembre dernier de son lit d'hôpital. Une année à la tête de l'Etat doublement bridée par la pandémie (comme partout ailleurs à travers le monde) et sa propre infection par le virus. Malgré tout, la stratégie qu'il avait adoptée dès les premières contaminations dans notre pays, s'est avérée payante. Sa gestion de la crise sanitaire comportait plusieurs «mesures qui avaient fait l'objet de critiques à l'étranger, mais qui sont aujourd'hui suivies, et nous en sommes fiers». En effet, il y a de quoi en être fier car le résultat aujourd'hui, sous la barre des 180 cas par jour, n'a pas son pareil dans le monde. Y compris son impact sur l'économie marquée par les actions «de solidarité, d'aide et d'atténuation de l'incidence de la crise sur les opérateurs économiques ont permis de surmonter cette conjoncture au moindre préjudice» a rappelé le président. Même la distribution des logements neufs s'est poursuivie comme avant la pandémie. L'autre dimension en choisissant la Journée nationale du Chahid aura été l'occasion de rappeler que les «sacrifices (de nos chouhada) prennent aujourd'hui tout leur sens au regard de ceux qui n'hésitent pas à vendre au plus bas prix cette patrie, si précieuse». Il aura respecté le serment qui leur a été fait de construire un Etat social. Où aucun Algérien ne sera laissé sur le bord de la route. Les zones d'ombre, le Snmg à 20000 DA, la non-imposition des salaires de moins de 30000 DA. Et cela dans une conjoncture financière compliquée. Dans l'esprit de Novembre, le citoyen algérien a une place de choix. C'est dans cette optique que le président considère le Hirak du 22 février 2019. Les aspirations du peuple guident l'action de l'Etat. Cette troisième dimension est marquée par la grâce présidentielle accordée aux Algériens arrêtés durant les marches. «Ce soir ou demain, ils rejoindront leurs familles» a précisé Tebboune. Il aurait pu dire «ils seront libres» tout court. Le réflexe chaleureux et humain qui l'habite a pris le dessus. Ensuite, Tebboune a la lourde charge de gérer les affaires de l'Etat. Sans faiblesse. Avec rigueur. Dissolution de l'APN, remaniement ministériel, et de nouvelles institutions. Place au travail, à l'effort et à l'efficacité!

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