L'Expression

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Tableau de bord médical

Les autorités sanitaires, plus précisément le ministère de l'Industrie pharmaceutique, disposent-elles d'une plate-forme numérique, pour connaître en temps réel, les stocks de l'ensemble des producteurs et distributeurs? Le département de Benbahmed dispose-t-il d'un tableau de bord fiable et précis sur l'ensemble des produits liés au Covid et dont l'approvisionnement pose problème? Quels sont les stocks de produits finis et quels sont les stocks de matières premières qui nous permettraient, demain, de répondre efficacement à un pic épidémique? Et qu'en est-il de l'oxygène? Les installations de nos hôpitaux ont-elles été remises aux normes? Des informations très crédibles rapportent qu'aucun, absolument aucun hôpital, à l'exception de celui de Aïn Naâdja, n'est doté d'une installation aux normes pour recevoir l'oxygène. Le manque de ce produit a causé, rappelons-nous, des drames durant la troisième vague. Il faut, désormais, gérer l'oxygène comme un produit pharmaceutique à part entière, ce qui n'était pas la cas. On ne livre pas l'oxygène comme on livre le pain ou l'eau. C'est à ce chapelet d'interrogations auxquelles les autorités sanitaires sont censées répondre. Encore que cela suppose de ne pas douter d'une parfaite collaboration entre tous les acteurs directement impliqués dan cette nouvelle «guerre» contre la pandémie. Plus particulièrement, une fluidité dans la circulation de l'information: par exemple entre le ministère de l'Industrie et la Pharmacie centrale des hôpitaux. Nous n'avons aucune raison de douter de cette parfaite collaboration, mais si cela venait à se produire, le fait relèverait d'une grave dérive. Il est connu que les luttes intestines sont souvent préjudiciables aussi bien pour l'Etat que pour les citoyens. La guerre contre la Covid-19 concerne tout le monde sans exception, du simple citoyen au plus haut sommet de l'Etat. Nous découvrons, nous vivons et nous nous adaptons à cette pandémie au fur et à mesure. Pour l'industrie pharmaceutique, l'enjeu principal est de ne pas refaire la même erreur deux fois, sur le même parcours, donc comment assurer une disponibilité réelle des médicaments. Les pénuries pointent déjà, mais gérables pour le moment. A l'heure actuelle, la réalité n'est pas reluisante: nous sommes trop exposés. L'hiver propice aux infections, les gestes barrières non respectés et le rythme de la vaccination au ralenti. Vague après vague, le coronavirus n'a pas disparu, le nouvel épicentre en Europe va finir par se déplacer chez nous... 

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