L'Expression

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Retour à l’urne en vue

Sans répit. L'audience accordée, jeudi dernier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au président de l'Anie (Autorité nationale indépendante des élections), Mohamed Charfi, marque le lancement des préparatifs des élections locales «dont la date sera annoncée prochainement» comme précisé sur le communiqué de la Présidence. Il est fort probable que ces élections se tiendront au cours du mois de novembre sachant que l'article 315 du Code électoral prévoit qu'elles auront lieu «dans les trois mois qui suivent la convocation du corps électoral par le président de la république». C'est donc à un rythme soutenu que le président Tebboune compte parachever l'édification des institutions élues de la nouvelle Algérie. À peine a-t-il attendu que l'APN se dote des structures nécessaires à son fonctionnement, qu'il donne le «clap» de la prochaine étape. Des trois premières échéances électorales (présidentielle, référendum et législatives) celle des élections locales sera la plus complexe à mener. Il s'agira de renouveler les mandats dans les 1541 communes que compte le pays ainsi que les 58 APW (Assemblée populaire de wilaya). La riche expérience de l'Anie avec ses trois précédentes élections menées avec une grande maîtrise, ne sera pas de trop pour organiser, suivre et contrôler ces élections locales. Pour avoir une idée de l'ampleur de ce rendez-vous électoral, il faut savoir que le nombre d'élus par commune varie en fonction de la population de 13 membres jusqu'à 43 membres pour les communes de plus de 200000 habitants (art.187 de la loi électorale). Quant aux membres élus des APW, ceux-ci varient de 35 à 55 membres. Toujours selon la population (art.189). Chacun peut faire le calcul de tous les sièges à pourvoir. Et nul doute que le nombre de candidats potentiels, sera important. Et ce n'est là qu'un seul aspect de ces élections. L'Anie aura du pain sur la planche à toutes les phases de l'opération. De la révision des listes électorales à la publication des résultats en passant par la campagne électorale et les bureaux de vote. Ce qui explique pourquoi, Charfi a déclaré, après l'audience, qu'il aura «d'autres rencontres avec le président de la République». En attendant, il y a beaucoup de travail en amont que l'Anie doit déjà entamer, si ce n'est déjà fait. Un seul exemple: pour la conformité des listes, il faut former les vérificateurs tant les conditions sont fines. Un autre challenge pour l'Anie! 

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