«Oui, ouvrons bien les yeux!»
Sérénité. Ses prises de parole sont apaisantes. Il peut aborder n'importe quel sujet brûlant tout en tranquillisant les plus inquiets. C'est sur ce ton, dont il a le secret, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a répondu, dimanche dernier, aux questions des journalistes de la presse nationale. Parmi les nombreux sujets abordés figurent les attaques qui ciblent notre Armée nationale populaire. Après avoir rappelé que les réseaux sociaux sont souvent utilisés «comme une arme par ceux qui veulent déstabiliser l'Algérie», il a cité les tentatives d'atteinte à l'ANP qui ont pour objectif clair de «déposséder les Algériens de la protection». Les auteurs de ces tentatives ne peuvent être que les ennemis, aidés par des traîtres, de l'Algérie et des Algériens. Il suffit «d'ouvrir les yeux» comme l'a si bien suggéré le président pour se faire une idée de ce que serait le pays et sa population sans ce rempart infranchissable qu'est l'ANP. C'est notre armée et nos militaires qui rendent les dizaines de milliers de kilomètres de frontières infranchissables aux terroristes qui pullulent dans la zone du Sahel. Et pas seulement puisque même les tentatives d'infiltration de terroristes à partir des pays en crise comme le Mali, le Niger, la Libye sont rendues impossibles par nos vaillants soldats. Il n'y a aucun complexe à être fiers d'eux. Ces soldats sont nos enfants et nos frères qui veillent sur notre sécurité. Qui nous protègent. Nos ennemis connaissent leur niveau de professionnalisme, ils connaissent leur redoutable efficacité, voilà pourquoi ils fourbissent des plans machiavéliques pour nous dresser les uns contre les autres. Ils espèrent ainsi avoir le chemin libre pour venir semer le chaos dans notre grand et beau pays. Oui, ouvrons les yeux et essayons d'imaginer ce que nous serions sans notre armée pour nous défendre. Surtout que nous avons la chance d'avoir une armée qui a la force de frappe d'une «puissance régionale» reconnue par la communauté internationale. Comment, par conséquent, ne pas être fiers de notre armée? L'autre trait de génie qu'ont eu les pères de la révolution du 1er novembre 1954 est d'avoir lancé en même temps la formation de cette armée qui nous avait tant manqué jusque-là. La meilleure réponse à nos ennemis et aux traîtres, c'est de clamer haut et fort notre attachement à notre armée. Sans laquelle nous serions «nus» et notre pays ouvert à tous les malheurs!