L'Expression

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Législatives, que des «nouvelles têtes»!

Engouement. En moins d'une semaine les retraits des formulaires de candidatures ont plus que doublé. Mardi dernier, le président de l'Anie, Mohamed Charfi, avait annoncé le retrait de mille formulaires de candidatures par les partis politiques et les indépendants. Jeudi dernier et en marge de l'installation de la commission indépendante de contrôle des financements des comptes de campagne électorale, ce chiffre est passé à 2500 formulaires retirés. Sachant que les déclarations de candidatures devront être déposées 50 jours avant la date du scrutin (art. 179 de la loi électorale), les retraits de formulaires pourront se poursuivre encore durant quelques semaines. Sauf qu'il faut tenir compte du temps nécessaire à la collecte des signatures obligatoires que les candidats devront joindre le jour du dépôt. À ce rythme, le nombre de candidats pourrait atteindre 7 à 8 fois, voire plus, que les 407 sièges de députés que comptera la prochaine Assemblée nationale. Selon les retraits des formulaires que se partagent à égalité les partis politiques et les indépendants, la bataille électorale qui s'ouvrira23 jours avant la date du scrutin s'annonce très serrée. Au-delà de ces signes avant-coureurs d'une large participation des candidats, il est clair que la physionomie de la chambre basse ne ressemblera en rien aux précédentes. Par le nombre des nouvelles «têtes» du fait que sont exclus de la compétition ceux qui ont effectués deux mandats successifs ou séparément. Ils étaient légion par le passé. Pour cette fois nous avons même une situation unique, pour ne pas dire insolite d'une formation politique, le mouvement El Bina, qui a annoncé par la voix de son président, Abdelkader Bengrina, que «65% des candidats sur les listes (de son mouvement, Ndlr) ne sont pas des militants au sein du parti, mais ils sont plutôt de la catégorie des journalistes, des artistes, des hauts officiers à la retraite, des agriculteurs et des travailleurs». Partant de cet exemple on peut dire que le changement dans la représentation nationale aura commencé par le changement à l'intérieur des partis eux-mêmes. Comme autre changement important, il y a le contrôle du financement de la campagne électorale a qui le législateur a consacré 35 articles (de l'art. 87 à l'art. 122). D'autres changements notables existent comme «l'inconnue» des têtes de listes. Ce qui explique l'engouement des jeunes qui comptent se porter candidats!

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