L'Expression

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Le Sommet du redressement

Les doutes que certains distillaient sur la réussite et même la tenue du Sommet arabe d'Alger, les 1er et 2 novembre, sont balayés. Non seulement, le sommet aura lieu mais il verra une représentativité entière puisque la majorité des souverains et chefs d'État ont confirmé leur présence. Ceux qui manqueront le rendez-vous seront contraints et forcés par la maladie et ils délégueront leur alter-ego. Pari gagné, donc, et tant pis pour tous les oiseaux de mauvais augure qui n'ont pas cessé, pendant des mois, de distiller de fielleuses «assurances» tantôt sur l'échec du sommet tantôt sur son annulation. Dès l'étape du Caire, le président Abdel Fatah al-Sissi a exprimé sa «volonté de participer et de contribuer personnellement au soutien des efforts pour que cette échéance arabe importante soit sanctionnée par des résultats à la hauteur des aspirations des peuples arabes». Tout était dit, alors, et les engagements ont suivi, figeant dans leur triste besogne les bâtisseurs d'une débâcle imaginaire. De plus, le secrétaire général de la Ligue arabe avait déclaré, lors de la 158e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères, que tous «souhaitent que (ce Sommet) constituera un tournant décisif dans l'action arabe commune et consacrera l'unité et la cohésion», une manière de prendre acte et de saluer la démarche que l'Algérie compte mener à bien. L'objectif visé est de restaurer la cause palestinienne dans son statut de priorité absolue de l'action arabe commune et c'est pourquoi l'adhésion, spectaculaire et affirmée, des États membres porte en elle les prémices d'une volonté réelle de «régler tout différend et aplanir tous les obstacles, en mettant les intérêts suprêmes au-dessus de toute autre considération». En choisissant la date symbolique du 1er novembre, l'Algérie a effectué un pari audacieux et elle a réussi. Il ne pouvait en être autrement quand il s'agit de la sacralité d'une cause et l'exemple de l'immense sacrifice du peuple algérien pour arracher son indépendance ne pouvait faire l'objet d'aucun atermoiement. Bouclier inébranlable de la cause palestinienne et de sa centralité dans les priorités de l'action arabe commune, l'Algérie a déjà donné l'exemple, avec la proclamation de l'État palestinien à Alger ou le discours de Yasser Arafat à l'ONU. Les exactions envers le peuple palestinien et les incessantes manoeuvres de l'entité sioniste pour dynamiter le lien et l'action arabes ont conduit, ces dernières années, à des dégâts affligeants. L'heure est venue de mesurer ces défis et d'y répondre avec la conscience et la détermination attendues par tous les peuples arabes, sans exception. 

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