L'Expression

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Le remaniement de la «transition»

Brève échéance. Le président de la République a procédé à un remaniement partiel du gouvernement et de courte durée. Partiel puisqu'il a touché quelques secteurs seulement, même si parmi eux se trouvent des secteurs stratégiques comme l'énergie et les mines, les ressources en eau, l'industrie, etc. Au total, 11 membres ont quitté le gouvernement tandis que six nouveaux membres ont fait leur entrée. Ce troisième gouvernement dirigé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, est un Exécutif de «l'entre deux». Entre l'ancienne Constitution de 2016 qui n'a plus cours et la nouvelle Constitution du 1er novembre 2020. Les dispositions prévues dans chacune de ces deux Constitutions diffèrent totalement concernant le gouvernement. Aussitôt que les députés auront pris place, à l'issue des prochaines législatives, dans la nouvelle APN, le fonctionnement du gouvernement changera du tout au tout. À commencer par le Premier ministre si c'est la majorité présidentielle qui remporte le scrutin. Par contre, si c'est une majorité parlementaire qui se dégage, alors c'est un chef de gouvernement qui sera chargé de constituer un gouvernement. Dans le premier cas c'est le programme présidentiel qui sera mis en oeuvre. Dans le deuxième cas, ce sera le programme de la majorité parlementaire. À ce jour, aucun pronostic ne peut être fait. D'autant qu'il est question (le code électoral est encore en gestation) des «listes ouvertes» pour en finir avec l'achat des places sur les listes électorales. Les têtes de liste pourront être changées par les électeurs le jour du vote. Toujours selon les dispositions de la nouvelle Constitution, si c'est une Assemblée nationale avec une majorité présidentielle, les partis qui la constituent voudront faire partie du gouvernement. Si la majorité est parlementaire c'est l'ensemble des portefeuilles qui lui reviennent. Il n'y a pas plus démocratique que ces nouvelles dispositions constitutionnelles. S'il fallait un seul exemple du pouvoir que pourrait prendre l'opposition dans l'Algérie nouvelle, celui du gouvernement est éloquent. Sauf que cette fois, il s'agira d'une vraie opposition. Sans fraudes ni vente de listes. Comme d'une vraie majorité présidentielle si c'est le verdict des urnes. On comprend mieux la durée de vie du 3ème gouvernement Djerad. Après les législatives, le gouvernement sera politique même si quelques postes pourront être confiés à des technocrates. C'est à brève échéance!

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