L'Expression

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Le nouveau Kushner

Par-delà le discours triomphaliste de Netanyahu et de ses comparses, la situation d'Israël n'est pas reluisante, après plus d'une année d'agression barbare à Ghaza, puis au Liban. Face à une résistance acharnée, la guerre, les meurtres, les assassinats, le génocide et toute la panoplie des exactions quotidiennes envers des enfants et des femmes n'ont pas assuré l'armée sioniste d'être au bout du tunnel. Aussi, ses officines tentent de parvenir au scénario qui permettrait d'imposer le repartage du territoire palestinien, chose plus facile à dire qu'à faire. Jamais la barbarie n'a été aussi criarde et jamais la communauté internationale n'a été acculée à un tel niveau d'ignominie, face aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité d'une horde sioniste qui démontre le peu de cas envers le droit international et l'opprobre mondiale engendrée. Certes, les dirigeants occidentaux continuent de faire du zèle dans leur démonstration coutumière d'une vassalité sans limite au bénéfice de l'hydre sioniste mais les peuples, eux, ont de plus en plus de mal à s'y plier et à taire ce que leur dicte leur conscience, tant l'abomination atteint des niveaux jamais égalés.
Cela étant, Israël est dos au mur, son armée ayant épuisé presque toutes ses réserves en ressources combattantes, alors que les prisonniers aux mains du Hamas craignent pour leur vie davantage dans les assauts des forces sionistes que dans leurs conditions de détention. En 14 mois d'attaques meurtrières contre les enfants et les femmes de Ghaza, tombés en martyrs par dizaines de milliers, puis au Liban depuis octobre dernier, l'armée sioniste a usé de milliers de bombes et de missiles dont le coût unitaire dépasse les 100000 dollars. Pas sûr que cela plaise au prochain président américain, partisan de l'America First. Netanyahu a beau lui avoir réservé une danse du ventre, le milliardaire républicain risque fort de sabrer le montant des milliards de dollars octroyés sans la moindre contre-partie à l'entité sioniste. Il vient de nommer son ami de longue date et magnat de l'immobiliser comme lui, Steve Witkov, envoyé spécial pour le Moyen-Orient dont il ne connaît strictement rien. Juif et sioniste convaincu, Witkov s'inscrit dans le sillage de Jared Kushner. La nomination du gendre de Trump avait, à l'époque, surpris tout le monde mais il a obtenu les Accords d'Abraham, un tremplin pour de juteuses affaires dans la région moyen-orientale. Kushner a, en effet, créé dès la fin du mandat de Trump un nouveau fond de capital-investissement, avec deux milliards de dollars octroyés par l'Arabie saoudite et un autre milliard déboursé par les Émirats et le Qatar. De quoi faire bouger l'ami Witkov, assurément.

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