L'Expression

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Le CNESE et le gaspillage

Palabres. En organisant, lundi dernier, une journée d'étude sur «la rationalisation de la consommation», le Cnese (Conseil national économique, social et environnemental) a-t-il voulu faire de la Com ou simplement meubler son agenda? Lancer une réflexion sur ce sujet la veille du premier jour de Ramadhan, mois où le gaspillage atteint son pic, laisse songeur tout esprit rationnel précisément. D'une part parce que nous vivons avec ce phénomène depuis des décennies et d'autre part la solution ne peut venir que des causes. Plutôt «La» cause. Un participant a bien résumé le sujet. «Tous les produits subventionnés font l'objet de gaspillage» a-t-il déclaré au micro de la Télévision nationale. Ce qui induit forcément la solution. La levée des subventions fera disparaître le gaspillage. Lorsque l'Algérien achètera son pain au prix coûtant, il ne le jettera plus. Lorsqu'il paiera, de la même façon son électricité, son eau, son carburant, etc, etc, il sera plus économe en tout. Cependant, une telle mesure ne peut, socialement, être prise de façon aussi abrupte. D'où la condition d'une solution alternative. Il s'agit du fichier national des «subventions ciblées» en cours d'élaboration. De quoi s'agit-il? Au lieu de soutenir les prix des produits (ce qui profite aux riches comme aux pauvres), il s'agit de soutenir le revenu des petites bourses. Ce qui est plus juste. Cette solution alternative n'est cependant pas facile à mettre en place, sachant la place de l'économie souterraine dans notre pays et la difficulté d'identifier les véritables revenus des uns et des autres. Se pose alors ce préalable: comment éradiquer l'informel? Le Cnese y travaille précisément. C'est son président, Reda Tir, qui a précisé, lors d'une conférence de presse tenue le 23 mars dernier, que «le Cnese prépare la mise en oeuvre d'un modèle d'évaluation de l'économie informelle à travers une approche moderne impliquant la cohérence entre les stocks et les flux d'argent circulant dans l'informel». Dans cette activité, le conseil joue pleinement son rôle: producteur de solutions. Le modèle d'évaluation en question «sera opérationnel d'ici la fin de l'année en cours» a promis Tir. Ce qui est très prometteur pour notre économie et la stabilité du pays. D'ailleurs, en mars dernier, le Cnese a publié une «étude sur l'économie de la culture en Algérie: réalités et perspectives». Sans faire l'économie du forum du 3 avril dernier!

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