L'Expression

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Le 12 juin, le libre choix

Définitions. Les élections législatives du 12 juin prochain se préparent activement. Elles seront différentes des précédentes législatives sur bien des aspects. Il y a d'abord l'organisation, de bout en bout, du scrutin qui passe de l'administration publique à l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie). L'événement est majeur dans la reconquête de la confiance du citoyen. L'Anie a brillamment passé son «examen» lors de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019. Un sans-faute. Pour la première fois, aucune voix n'a été entendue se plaindre de fraude. Un acquis considérable qui met, à l'avenir, toutes nos élections à l'abri des déviations. Des municipales aux présidentielles. Au-delà de la logistique, il y a un environnement à préserver. Le président Tebboune, dans son message du 1er mai dernier, s'est adressé aux candidats et aux électeurs. Aux premiers, il a demandé de «faire montre d'une compétition loyale et de respect de l'éthique de l'exercice politique», tandis qu'il a appelé les seconds à «porter haut la voix de la démocratie et de la citoyenneté». On peut résumer l'esprit du message présidentiel en un seul mot qui est «la tolérance». Le respect de l'Autre, de son choix. Même ceux qui choisiront le boycott doivent être respectés. Chacun est libre dans son positionnement politique. C'est cela la démocratie. Cela a l'air d'une précision superflue. Dans le style de «défoncer des portes ouvertes». Eh, bien non, car il se trouve que dans notre pays beaucoup se revendiquent «démocrates» sans en connaître la vraie signification. Il y a aussi ceux qui savent et qui veulent imposer le retour de la pensée unique. Des «sens interdits» dont nous avons souffert durant des décennies par le passé. On en a eu une dernière illustration lors de l'enterrement de Ali Yahia Abdenour. Le plus frappant dans ces comportements est cette différence qui saute aux yeux entre les pouvoirs publics et certains hommes politiques. Les pouvoirs publics ont accédé à la volonté populaire en cédant leurs pouvoirs à l'Anie. Une décision éminemment démocratique. Et qu'avons-nous en face? Dans la classe politique? Une démocratie incomprise marquée par l'absence d'alternance dans la gouvernance de certaines formations politiques. Où le débat d'idées est absent. Il ne suffit pas de se dire démocrate pour l'être. La leçon de démocratie peut venir du peuple. Par sa participation à l'urne. Comme les Suisses!

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