L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’humanité face au sionisme

Dans son message aux chefs d'État des pays arabes et islamiques, le président de la République a dit vrai. Il a usé d'un vocable à la hauteur des souffrances des peuples palestinien et libanais. Abdelmadjid Tebboune n'a pas fait que parler, il a mis l'assistance au défi d'une action commune et courageuse contre l'entité sioniste.
Le propos du chef de l'État répondait à une situation de détresse incommensurable dans les territoires palestiniens et une angoisse grandissante au Liban. Cette guerre que les sionistes assument comme génocidaire résonne non seulement sur le terrain, mais aussi au-delà des frontières, menaçant
d'embraser toute la région. Toute démarche conciliante ne ferait que retarder l'inéluctable, déjà prévu dans l'agenda sioniste. Alors que le monde arabe et islamique observe le chaos à Ghaza, en Cisjordanie et au Liban, le spectre d'un conflit plus large se profile.
Il est voulu, planifié et concerne l'ensemble de la sphère du Moyen-Orient. C'est en cela que l'insistance du président Tebboune est opportune. La normalisation est le compte à rebours d'une civilisation que le sionisme entend liquider, en usant sciemment d'une démarche consciente qui use de l'escalade des tensions comme d'un terrible outil qui écrase un à un toutes les résistances. Le printemps arabe, la diabolisation des élites résistantes, la promotion des États vassaux et, pour finir le génocide, relèvent d'une stratégie qui ambitionne la domination totale. Une fois qu'on a compris cela, les discours politiques, souvent teintés d'hypocrisie, ne suffisent plus. Ils ne servent d'autant plus à grand-chose que les appels au cessez-le-feu, émanant des alliés de l'entité sioniste se succèdent, mais la réalité sur le terrain montre un tableau bien différent: des bombardements incessants, des pertes humaines tragiques et une humanité piétinée. Par la voix de son président, l'Algérie préconise de passer à l'acte, de mettre l'Occident devant ses responsabilités. Et il ne s'agit pas de «dire» seulement, mais d'agir par l'entremise de sanctions économiques directes à l'encontre de l'entité raciste et génocidaire. Ce genre d'actions a montré son efficacité. Car le propos n'est pas d'affaiblir un pays pour mieux le piller, comme cela s'est produit pour l'Irak, mais d'infliger un coup dur à un régime pour libérer un peuple opprimé. Lorsque le monde entier a décidé de dire «Stop» à l'apartheid en Afrique du Sud, le régime est tombé. L'entité sioniste qui, soit dit en passant, en était le dernier soutien, est dans la même position vis-à-vis de l'humanité. Celle-ci doit agir!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours