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L’Europe «ballottée» par la pandémie

3ème vague. Depuis plus d'un an que la pandémie dure et aucun signe de maîtrise n'est enregistré dans les pays de l'Union européenne. À tel point qu'un sommet est prévu jeudi et vendredi prochains avec pour ordre du jour «la désorganisation de la réponse de l'UE à la pandémie». Depuis quelques jours, un peu partout dans le Vieux Continent ce sont de nouvelles mesures de restriction qui sont prises. Avec des ratés et des corrections qui font désordre. Comme lors de la première vague, les transferts de malades ont repris. Des transferts d'hôpitaux saturés vers d'autres qui le sont moins, dans d'autres régions ou carrément dans d'autres Etats. Une solidarité qui résiste dans une UE qui a vu beaucoup de ses principes d'union voler en éclats. Comme la fermeture des frontières à l'intérieur de l'espace Schengen. Ou les mesures de restriction qui différent d'un pays à un autre. Ou encore la livraison chaotique des vaccins par des laboratoires qui semblent tenir la dragée haute à cet ensemble régional. Au point où la présidente de la Commission européenne n'a pas hésité, samedi dernier, à menacer AstraZenewca de bloquer ses exportations de vaccins vers d'autres pays que ceux de l'UE. Sur les 10 pays où a été recensé le plus grand nombre de contaminations dans le monde, quatre font partie de l'UE. La France vient en tête avec plus de 4 millions 200 mille cas depuis le début de la pandémie, suivie par l'Italie avec plus de 3 millions 300 mille cas et l'Espagne avec plus de 3 millions 200 mille cas. L'Allemagne classée au 4ème rang compte la moitié des cas recensés en France. Si le monde compte plus de 2 millions 700 mille décès, un tiers de ces décès a été enregistré en Europe. Le sommet a peu de chance de résoudre les problèmes européens. Pour trois raisons au moins. La première est qu'il aura lieu en visioconférence qui de l'avis de beaucoup de pays n'est pas la meilleure façon pour traiter correctement un sujet aussi délicat. La seconde réside dans ce chacun pour soi qui ne va pas se «volatiliser» par la grâce divine jeudi prochain. Et enfin, il y a cette détérioration des relations avec la Russie à cause des missiles S-400 vendus à la Turquie qui est membre de l'Otan. Le sujet sera discuté lors du sommet où des sanctions sont même annoncées. Ce qui remettra en cause la coopération russo-européenne sur le vaccin Spoutnik V qui n'aurait pas été de trop dans la vaccination européenne qui bat de l'aile!

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