L'Expression

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L’Algérie tient l’Europe

Il est un fait indéniable que l'on ne peut occulter. Les Algériens ont la chance de voir leur pays classé parmi les plus riches en ressources naturelles. Son énorme potentiel considérable dans le domaine des hydrocarbures en atteste. Il est indéniable que l'héritage pétrolier et gazier important dont dispose la société a joué un rôle crucial dans le développement économique du pays. En ces temps de crises multiformes où l'énergie prend un espace considérable dans toutes les stratégies des blocs de puissance, qu'ils soient à l'est ou à l'ouest, permettent à l'Algérie de détenir une pièce maîtresse qui en fait un acteur incontournable de la donne énergétique mondiale. Le mot «mondial» n'est ni usurpé ni exagéré. La guerre en Ukraine et les fortes tensions au Proche et Moyen- Orient, font glisser le curseur de la sécurité énergétique en direction de l'Afrique. En attendant le potentiel gazier en offshore d'Égypte et du Sénégal, le seul pays qui offre une garantie à 100%, en termes de stabilité politique et dynamisme économique est bien entendu l'Algérie. Cet avantage s'en trouve décuplé grâce au gazoduc transsaharien qui fait transiter le gaz nigérian vers l'Europe via le territoire national. Cette réalisation majeure apporte un supplément de sécurité au Vieux Continent et l'oblige, d'une manière ou d'une autre, à composer avec Alger. Cela explique en partie la célérité dans le développement du SoutH2 Corridor et le câble électrique algéro-européen. Cela confirme également l'association de l'Allemagne et l'Autriche à l'Italie dans cette entreprise, première du genre depuis l'Antiquité en Méditerranée occidentale. Qu'un pays de la rive sud de la Méditerranée parvienne à «convaincre» ses voisins du nord à s'embarquer dans une «aventure» plusieurs fois centenaire au moins, relevait, il y a quelques années de l'insensé. Et pour cause, qui aurait cru voir l'Europe débourser des milliards de dollars, consentir à un transfert de technologie et de savoir-faire, bref accepter des rapports où elle n'est plus dominante devant un pays africain. L'emballement de la géopolitique internationale, mais aussi et surtout, le courage et la fermeté de l'Algérie, a rendu ce jour possible. On y est. Et l'Algérie ne perd pas son temps. Elle modernise ses infrastructures, investit massivement dans les énergies renouvelables et promeut des partenariats internationaux. La prochaine étape, ce sera le nucléaire civil dans son mix énergétique. Désormais, rien n'arrêtera son ascension. Le point de non-retour a été franchi. L'Algérie tient l'Europe. Et c'est très bien ainsi.

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