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Export, après le ciment, le fer

Redressement. L'équilibre de la balance des paiements annoncé pour cette année ou au plus tard l'an prochain, par le président Tebboune lors de sa dernière rencontre avec les journalistes de la presse nationale, se justifie aisément. D'abord par l'assainissement du secteur des importations qui va de la préférence nationale à l'éradication des surfacturations en passant par une meilleure maîtrise des services. Ce qui a déjà permis une économie de 10 milliards de dollars en 2020 sur nos importations par rapport à 2019 comme l'a si bien précisé le président de la République. Il a également rappelé que cela s'est fait «sans créer un déficit ou une pénurie». Juste un assainissement. Ensuite et contrairement aux apparences, les exportations hors hydrocarbures vont connaître un bond à court terme. Il n'y a pas que nos dattes qui sont vendues à l'étranger. Chacun sait que nous exportons depuis peu du ciment. Un segment qui monte en puissance. Lundi dernier, le DG adjoint du complexe de Bellara, Chaïb Setti Sofiane, a annoncé «la signature de trois conventions avec des partenaires étrangers pour l'exportation d'environ 300000 tonnes de fer vers l'Europe, le Canada et plusieurs pays arabes».Ce n'est qu'un début. Dans la même journée de lundi, l'autre complexe Tosyali de Béthioua (Oran) vient de commencer ses exportations de produits sidérurgiques (rond à béton principalement) a annoncé un membre du conseil d'administration. Les revenus prévus pour cette année sont de 700 millions de dollars. Au cours du seul «premier trimestre 2021, Tosyali a exporté quelque 230000 tonnes de produits sidérurgiques, ce qui correspond à 130 millions de dollars», a-t-il ajouté en guise d'illustration. Cette tendance à l'export relève d'une forte volonté politique. Si forte que notre ministère des Affaires étrangères vient de concevoir une stratégie de développement de la diplomatie économique avec le double objectif d'accompagner les exportateurs algériens et attirer les investisseurs étrangers. L'autre grand chapitre c'est évidemment la production agricole. Il faut rendre hommage à nos agriculteurs qui sont parvenus à satisfaire le besoin national. Pas que. Tebboune prévoit une production qui «dépassera 25 milliards de dollars». C'est-à-dire vers des excédents qui devront trouver des débouchés entre la transformation et l'exportation. Au final, toutes ces données ne peuvent qu'aboutir à l'équilibre de la balance des paiements!

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