L'Expression

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Des nouvelles rassurantes

Ce qu´on retiendra du communiqué de la présidence se rapportant au bulletin de santé du chef de l´Etat, c´est d´abord le souci de la transparence, non seulement pour couper court aux rumeurs, mais aussi pour rassurer une opinion qui avait des motifs légitimes d´ inquiétude. Le président de la République étant le premier magistrat du pays, et le pivot des institutions.
Pour un homme doué d´une forte personnalité comme M.Abdelaziz Bouteflika, qui n´a jamais caché son ambition de récupérer l´ensemble de ses prérogatives présidentielles, on pouvait craindre qu´un alitement prolongé et forcé pour raison de santé ait des retombées sur le fonctionnement des institutions de la République.
Ce qui fait qu´après dix jours d´hospitalisation du chef de l´Etat au Val-de-Grâce à Paris, et nonobstant le communiqué laconique du premier jour, la nation était en attente d´informations plus détaillées. La rumeur, on le sait, avait pris par endroit de l´ampleur, malgré les déclarations rassurantes du chef du gouvernement et de hauts dirigeants de l´Etat, dont M.Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du chef de l´Etat, à Barcelone, et M.Mohamed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères, à Bamako. Certains étaient allés jusqu´à affirmer que le pays était mis en pilotage automatique.
Or, ce que l´on peut constater au contraire, c´est que malgré le laxisme incompréhensif de certains dirigeants ou administrations, les institutions fonctionnent normalement. Le gouvernement se réunit et gère les affaires du pays, les entreprises travaillent, preuve qu´il n´y a ni vacance du pouvoir ni course à la succession. Cela veut tout simplement dire que le pays a trouvé son rythme de croisière à tous les niveaux. Les rouages sont huilés. Le pays ne sombre pas comme un navire qui fait naufrage. Après une décennie de violence, dont les initiateurs visaient rien moins que l´effondrement de l´Etat algérien, cet aspect mérite d´être souligné.
Si l´instabilité ne s´est pas installée dans les différents rouages, c´est certainement grâce aux efforts qui ont été consentis pour sortir le pays de l´oeil du cyclone et de la zone des tempêtes. Il y a des hommes et des femmes qui travaillent, et cela doit être relevé, pour une fois, non seulement pour ne pas céder à l´alarmisme de certains, mais aussi pour que le pays reste debout.
Cela dit, il est tout à fait normal qu´à la suite d´une thérapeutique chirurgicale, pour reprendre les termes du communiqué de la présidence signé par le professeur Zitouni, une convalescence stricte et rigoureuse soit prescrite au chef de l´Etat. Pour lui-même et pour le pays.

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