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Des épines sur la route de la soie?

Sans boursouflures, sans couacs, les relation algéro - chinoises, qui fêtent en cette année 2022 leur 64ème anniversaire, évoluent sur de la soie. Un modèle de rapports pragmatiques et fructueux entre deux États souverains. Les exemples de cette compréhension et de ce soutien mutuel ne manquent pas dans l'histoire sereine de la relation entre Alger et Pékin: la Chine a été d'un grand soutien en armement pour l'ALN durant la guerre de libération et à son tour l'Algérie a été l'un des premiers pays africains à établir des relations diplomatiques avec la Chine, le 20 décembre 1958. Les relations se sont renforcées à l'indépendance puisque la Chine a répondu favorablement, à l'appel pressant lancé par l'Algérie en envoyant des missions médicales pour venir en aide à la population locale. De son côté, l'Algérie a soutenu, sans réserve, la Chine dans sa bataille pour l'accession au Conseil de sécurité, en parrainant, avec l'Albanie, la résolution 2758, dont le vote a permis à la Chine de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU. La Chine continue à soutenir le processus de développement en Algérie, notamment dans le domaine de l'infrastructure et du développement humain. C'est peu dire que la pénétration chinoise en Afrique a suscité une crainte occidentale. C'est une vraie secousse tellurique dans le monde économique qui a balayé les certitudes occidentales en Afrique.
Hier, l'Algérie et la Chine ont signé le deuxième Plan quinquennal de coopération stratégique globale 2022-2026. Cela en attendant la prochaine signature du Plan d'action pour la Construction conjointe de l'Initiative «la Ceinture et la Route». L'Algérie a rejoint l'initiative chinoise «Ceinture et Route» («Belt and Road» ou nouvelle route de la soie) en 2018, et en mars 2022, les deux pays ont annoncé qu'ils étaient parvenus à un consensus sur le «plan exécutif pour la construction conjointe de l'Initiative, qui sera signé dans les meilleurs délais». Faut-il s'attendre alors au dégel de certains projets phares gagnés par les entreprises chinoises, mais qui restent au stade de l'avis d'appel d'offres? Des projets sur lesquels misent énormément les pouvoirs publics puisqu'ils devaient venir en appoint au secteur des hydrocarbures, qui porte à bout de bras l'économie du pays. C'est le cas de la réalisation du grand port d'El Hamdania à Cherchell, l'exploitation effective du gisement de fer de Ghar Djebilet, de la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa, de l'ouverture de la piste minière en général. Pourquoi ces projets sont-ils tous à l'arrêt? Qu'est-ce qui bloque la machine chinoise en Algérie?

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