L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Covid-19, nouvelle flambée en Angleterre

Surprise! Les autorités britanniques pensaient être proches de la victoire contre la Covid-19. Forts d'une vaccination à grande échelle de leur population et d'un long confinement, les dirigeants anglais avaient commencé un déconfinement progressif qui devait aboutir le 21 juin prochain. Lundi dernier, le Premier ministre, Boris Johnson, a annoncé une dangereuse progression du variant Delta (appelé également «indien») pour justifier sa décision de repousser d'un mois l'échéance d'un total déconfinement du pays. En effet, les contaminations sont passées de 2.000 à 7.000 cas par jour. «Nous ne pouvons pas continuer (à déconfiner) alors qu'il existe une réelle possibilité que le virus surpasse les vaccins et que des milliers de décès supplémentaires s'ensuivent», a déclaré Jonhson pour justifier sa décision. Le Premier ministre anglais ne veut, visiblement, plus prendre de risque pour deux raisons au moins. On se rappelle qu'au début de la pandémie, il était de ceux qui n'y croyait pas trop. Ce n'est qu'après son rétablissement après avoir été lui-même contaminé qu'il changea d'attitude. Malgré tout, la Grande-Bretagne est aujourd'hui le pays d'Europe qui a enregistré le plus de décès (128.000 morts). Entre-temps et étant productrice du vaccin AstraZeneca, l'Angleterre a pu procéder à une vaccination massive de sa population. Une campagne renforcée par le vaccin Pfizer. Tout se passait bien, à tel point où le retour à une vie normale, sans la menace du virus, était sérieusement envisagé et un programme de déconfinement progressif a été mis en place. Malheureusement, le variant Delta est venu tout remettre en cause. Le mois supplémentaire que veut s'accorder le Premier ministre sera mis à profit pour continuer la vaccination (actuellement 57% de la population a reçu les deux doses). Chacun sait que le vaccin n'empêche pas la contamination, mais évite les formes sévères, notamment la mortalité. Sauf que la crainte d'une surcharge des hôpitaux demeure. Dans tous les cas de figure, le virus à l'origine de la pandémie qui s'est abattue sur la planète depuis la fin de l'année 2019, échappe à la compréhension totale et entière des scientifiques. Tous les pronostics émis par les responsables de la santé de plusieurs pays avancés ont été peu ou prou démentis. Le seul constat positif est la découverte du vaccin qui réduit la charge virale de la Covid-19. Ce qui n'est pas rien sans être complet. Vigilance!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours