L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Blinken, la CPI et la conscience humaine

Lors de sa conférence de presse, au Département d’Etat, sur la trêve à Ghaza, arrachée par le Qatar et l’Egypte malgré une entité sioniste assoiffée du sang palestinien, depuis des décennies, Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain qui séjourne « en diplomate » auprès des pays du Golfe et « en juif », dit-il, à Tel Aviv où il se sait comme un poisson dans l’eau, n’en a pas cru ses oreilles lorsque deux journalistes américains l’ont vivement apostrophé, jeudi dernier. Le premier journaliste, Max Blumenthal, a interrompu le diplomate dès le début du briefing, lui rappelant que « 300 journalistes à Ghaza ont été ciblés par les bombes américaines »…« Pourquoi avez-vous permis que mes amis soient massacrés ? Pourquoi avez-vous laissé les maisons de mes amis, à Ghaza, être détruites alors que nous avions un accord en mai ? Tout le monde dans cette salle sait qu’il y avait un accord, Tony, et vous avez laissé les bombes couler. Pourquoi avez-vous sacrifié l’ordre fondé sur l’autel de votre engagement envers le sionisme ? » a crié Blumenthal… « Vous venez de contribuer à détruire notre religion, le judaïsme, en l’associant au fascisme. Vous brandissez le drapeau blanc devant les fascistes israéliens. Votre beau-père était un lobbyiste israélien. Votre grand-père était un lobbyiste israélien. Êtes-vous compromis par Israël ? Pourquoi avez-vous permis l’Holocauste de notre époque ? Que ressentez-vous à l’idée que votre héritage soit celui d’un génocide ? » a interrogé Blumenthal avant de tancer Matthew Miller, porte-parole de l’agence. Tout comme lui, un autre journaliste, Sam Husseini, a protesté contre l’administration Biden et qualifié Blinken de « criminel », avant d’être évacué de force. «Tout le monde, d’Amnesty International à la CIJ (Cour internationale de justice), dit qu’Israël commet un génocide et des exterminations, et vous me demandez de respecter le processus ? Pourquoi n’êtes-vous pas à La Haye ? » a ainsi asséné Husseini. Ce moment de déontologie, à laquelle souscrivent de rares, très rares, professionnels occidentaux, est intervenu au lendemain de l’annonce d’une « trêve » qui n’a pas encore mis fin au génocide sioniste, avec pus de 46 000 martyrs et plus de 100000 blessés, un territoire ravagé et une population assaillie par l’aviation israélienne qui poursuit le massacre, en toute impunité. En novembre 2024, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour « crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Ghaza ». On se souviendra des levées de boucliers des ardents défenseurs occidentaux des droits de l’homme, avec des menaces, les unes cachées et d’autres affichées, envers le procureur Karim Khan et les magistrats de la CPI.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours