L'Expression

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Bilan du «tour de table»

Entre les lignes. Au sortir des consultations du chef de l'Etat, les leaders des formations politiques dominantes, se sont, chacun à sa manière, exprimés. Leurs déclarations comportaient des «éléments de langage» qui ne trompent pas. La première certitude à été formulée par Abdelhamid Belakhel, le représentant des indépendants. Il a précisé que le président de la République leur a «promis de mettre en oeuvre tous les points inscrits dans son programme pour une Algérie nouvelle». Une manière, pour le président de la République, de planter le décor. Ainsi, les forces en présence à l'APN sont face à deux possibilités: soutenir son programme ou verser dans l'opposition. Abou El Fadl Baâdji, leader du FLN, qui ne cesse de dire qu'il est la première force du pays, dans l'espoir de «rafler la mise» dans le prochain gouvernement, reste tout de même prudent. «Le dernier mot revient au président de la République» a-t-il déclaré dans l'entretien exclusif accordé, hier, à notre journal. Comprendre par là le soutien inconditionnel au programme présidentiel. Plus engagé aux côtés du président, le leader du RND, Tayeb Zitouni, ne «marchande» rien. Pour lui, le prochain gouvernement «ne sera pas un gouvernement de partage de butin». L'essentiel, a-t-il ajouté, est que «le débat politique est passé de la rue au Parlement». Il est persuadé que «la classe politique est tenue de contribuer aux efforts visant à remédier aux lacunes et à capitaliser les points positifs». Même souci pour Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, qui a rappelé que «de nombreuses questions exigent l'unité de toutes les forces politiques nationales». Surtout pour «couper court aux porte-voix qui veulent anéantir l'Algérie» a-t-il précisé. Avec ces trois partis, la majorité présidentielle est atteinte. Elle ne sera que plus confortable avec les indépendants qui la rejoindront. Pour cela, il faudra attendre la formation des groupes parlementaires pour mieux cerner cette force. Plus large sera cette majorité avec El Bina. Son leader, Abdelkader Bengrina, est pour former «un seul rang» pour défendre la sécurité et la stabilité de l'Algérie. Le plus laconique d'entre tous, Abderrazak Makri du MSP s'est contenté d'un «nous restons en contact» qui en dit long sur ses ambitions contrariées. Il faudra attendre après la désignation du Premier ministre et l'élection du président de l'APN pour connaître sa position!

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