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Bacha «secoue» les CA

Remise en ordre. Mohamed Bacha, notre ministre de l'Industrie a réuni, samedi dernier, les responsables des entreprises publiques relevant de son secteur. Une réunion dont le but est de «réveiller» les membres des conseils d'administration (CA) de ces entreprises. Il leur a demandé d'intensifier «leurs efforts pour accompagner les responsables des groupes (industriels, Ndlr) en vue de la réalisation des objectifs tracés à même de relancer le secteur industriel public». Au cours de cette réunion, il a été également question du «rôle du membre du conseil d'administration dans la protection des intérêts et des biens de l'entreprises». Comme il a été rappelé «l'importance de la charte d'éthique du membre du conseil d'administration qui définit les obligations et les engagements éthiques pour l'exercice de ses missions dans le cadre de la transparence et de l'intégrité». Pour finir et selon le communiqué publié à l'issue des travaux, le ministre a donné «des instructions aux membres du conseil d'administration des entreprises publiques économiques relatives à l'impératif de conclure des contrats d'efficacité pour chaque groupe garantissant des objectifs tracés devant être atteints en assurant leur suivi pour l'amélioration de l'efficacité de l'entreprise». En termes plus terre à terre, cette réunion avait pour objectif de booster le rendement du staff dirigeant des entreprises publiques. Dans certaines entreprises publiques, force est de constater, en effet, que des gestionnaires se limitent au «service minimum». Leurs alibis sont dans la pénalisation de l'acte de gestion, les risques sans assurances et dans tous les cas le salaire qui reste le même. Ce qui n'est pas totalement faux. Mais un peu exagéré tout de même. Quand on a peur de l'acte de gestion et des risques qu'il fait prendre, soit on n'accepte pas la fonction, soit on démissionne. S'agissant du salaire qui est fixé par les pouvoirs publics et non pas négocié avec le CA qui perd ainsi un important levier de dissuasion. Il lui reste, cependant, la solution extrême qui est le licenciement. Mais là encore le cumul de la présidence du CA avec le poste de directeur général (P-DG), réduit la marge de manoeuvre des membres du conseil d'administration. Supprimer le cumul et réévaluer les jetons de présence seraient certainement des pistes à explorer. Quant au contrat de performance et la charte d'éthique, aujourd'hui ils semblent être frappés d'obsolescence!

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