L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Autos et frigos, la fin des kits

Trompe-l'oeil. «L'année 2020 a été marquée par la perte de 51.000 postes d'emploi suite à la fermeture des usines de montage automobile et à l'arrêt de l'importation des produits destinés aux usines de montage des appareils électroménagers» a annoncé, lundi dernier, le ministre du Travail, El Hachemi Djaâboub. Ainsi s'achève l'une des plus grandes arnaques économiques que notre pays ait connues depuis son indépendance. Des procès ont eu lieu. De lourdes condamnations ont été prononcées. Faut-il, pour autant, se satisfaire uniquement de ce dénouement? Une seule voiture est composée de 30 000 pièces détachées. La plupart de ces pièces, différent d'une marque à une autre. Si les constructeurs en fabriquent une partie, ils laissent l'essentiel de la fabrication de ces pièces à des sous-traitants. Sachant que ces pièces détachées sont utilisées tout autant dans la production des voitures neuves que dans la maintenance du parc roulant, il est anormal qu'aucune stratégie n'ait été mise en place pour faciliter et accompagner l'émergence de la petite et moyenne industrie de ces pièces détachées. Pour rappel, dans les années 70 du siècle dernier, il y avait un producteur de freins pour automobiles qui avait pour enseigne «ALFREIX». Il avait un certain succès. Ce qui ne l'a pas empêché de disparaître. Le gouvernement ne devrait pas perdre de vue les actions néfastes de certains lobbys économiques qui, pour s'assurer toujours plus de profits, sont capables du pire. Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, lundi dernier, que «l'Algérie misait sur les mines pour accélérer sa diversification de son économie». Cette excellente idée ne devrait cependant pas interdire la production des pièces détachées automobiles. Ce qui, à terme, déboucherait sur des équipementiers qui en plus des besoins du parc roulant national, pourraient attirer des constructeurs automobiles à investir dans notre pays. Le problème est encore plus affligeant dans l'électroménager. Plus précisément dans ces «produits blancs» (frigo, gazinière, mixeurs, chauffage, etc.). Le nombre de pièces nécessaires à leurs productions est dérisoire et relativement plus facile à réaliser. Notamment les brûleurs, les caoutchoucs, ou la carcasse métallique. Les causes qui n'ont pas permis à notre pays d'avancer dans une véritable production de bon nombre de ses besoins ne sont pas naturelles. Il faut en prendre conscience pour briser les obstacles!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours