L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

40 Partis «recalés» aux législatives

Tamis. Il est un aspect très intéressant qui a été mis en évidence par la consultation électorale du 12 juin dernier. Au moment du retrait des formulaires de candidatures, ils étaient 53 partis politiques agréés, à avoir effectué l'opération. C'est le président de l'Anie, Mohamed Charfi, qui en avait fait l'annonce lors de sa conférence de presse du 27 avril dernier. Au moment du dépôt des dossiers de candidature, ils n'étaient plus que 39 partis à s'être présentés, a encore précisé Charfi. 14 partis n'ont visiblement pas réussi à constituer leurs listes ou à recueillir les signatures exigées. Parmi les 39 partis ayant marqué de leur présence l'étape de dépôt des dossiers de candidature, il n'en restait que 28 partis en lice le 12 juin, jour du scrutin. Une différence de 11 partis politiques qui sont restés en rade pour avoir présenté des dossiers non conformes à la réglementation. A ce stade, il s'avère que 25 partis politiques, soit près de la moitié de ceux qui avaient exprimé leur intention de présenter des candidats, n'ont pas réussi à remplir les formalités nécessaires pour pouvoir participer aux élections législatives. Ces partis devraient revoir de fond en comble leur organisation et se remettre sérieusement en cause. Et ceci avant les prochaines élections communales et de wilayas, s'ils veulent réellement exister un jour dans l'espace politique du pays. L'autre catégorie de partis politiques est celle qui a participé au scrutin sans avoir pu obtenir les faveurs des électeurs pour accéder à l'APN. Cette dernière catégorie comporte 15 formations politiques. C'est-à-dire plus de la moitié des partis qui se sont présentés au scrutin et se sont heurtés à une fin de non-recevoir de la part des électeurs. Ceux là aussi devraient revoir leur stratégie d'ancrage dans la société complétée par un sérieux «check-up» de leur formation. Tout ceci aboutit à un autre constat. Des 53 partis politiques qui étaient dans les starting-blocks au tout début, seuls 13 d'entre eux ont été mandatés par les électeurs pour les représenter au Parlement.
40 formations ont, pour une raison ou une autre, raté le côche. Voilà qui nécessite une étude sur ce qui s'apparente à une grave déliquescence. Ceci en plus des huit partis (sur 13) qui n'ont obtenu que trois, deux ou à peine un siège. Au total, ce sont 40 partis qui ont été recalés lors de la consultation électorale du 12 juin dernier. 13 ont «survécu». Une véritable hécatombe!

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours