L'Expression

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12 juin, mise en garde de l’ANP

Prévention. À quelques encablures du jour du scrutin des législatives, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, prend les devants. Lors de sa dernière visite de travail en 1ère Région militaire de Blida, il a pris la parole pour rappeler qu'il «appartient à tous les Commandements d'appliquer rigoureusement les instructions et les orientations émanant du Haut Commandement dans ce contexte (législatives du 12 juin, Ndlr), et de veiller à mettre en échec tout plan ou action, visant à perturber le déroulement de ces élections». Ceci «dans le but de sécuriser cette importante échéance nationale et d'en assurer le bon déroulement, afin de permettre aux citoyens de s'exprimer dans un climat empreint de sérénité, de quiétude et de stabilité».
Cette prise de parole à l'adresse du personnel militaire, a également valeur de mise en garde à ceux qui pourraient avoir pour projet de perturber le bon déroulement des élections. Mieux vaut prévenir que guérir. C'est fort des enseignements des précédentes élections où quelques incidents, fort heureusement sans grande gravité, ont eu lieu. On peut citer le cas de quelques urnes saccagées, de certains excités qui s'évertuaient à dissuader des électeurs de se rendre à leur bureau de vote, etc. Pour ne plus laisser le chemin libre à de pareils comportements, l'arsenal juridique existe aujourd'hui avec de sévères et fermes sanctions prévues. Libre à ceux qui ne sont pas d'accord avec le processus en cours de construction de l'édifice institutionnel de l'Algérie nouvelle, de ne pas choisir la voie des urnes pour exprimer leur désaccord. Mais que certains tenteraient d'entraver la liberté des citoyens qui pensent différemment et qui ont l'intention d'user de leur droit de vote, cela ne peut en aucun cas être toléré. Le général de corps d'armée Saïd Chanegriha a eu les mots justes, mais d'une redoutable portée contre «tous les desseins pernicieux...et ceux qui les trament».
Dans le même temps, son message a vocation de rassurer les électeurs qui aspirent à «s'inscrire sur la voie du progrès et du développement» en participant en masse au scrutin. La période où le peuple algérien n'avait pas le droit de s'exprimer fut la nuit coloniale. Après un million et demi de martyrs et le soutien de son armée, ce même peuple ne se laissera plus intimider par des affidés du néocolonialisme. Ce peuple uni avec son armée forme une «puissance réelle»!

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