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Gestion du foncier industriel

Zeghdar veut faire le tri

Le gouvernement œuvre à développer l’offre foncière destinée aux porteurs de projets d’investissement réels, dans le cadre de la création de microentreprises.

En réponse aux attentes des opérateurs économiques, qui se sont heurtés, depuis des années, à une situation de léthargie en matière de disponibilité et d'affectation du foncier industriel, les pouvoirs publics se trouvent dans l'urgence de mettre en place les mécanismes nécessaires pour remédier à cette situation, d'autant plus qu'en attendant le lancement de l'Agence foncière industrielle, prévu pour ce début d'année, les projets d'investissements susceptibles de donner corps à la nouvelle stratégie du gouvernement et acter un réel changement dans la gestion, ne peuvent pas attendre et sont en phase de bénéficier d'un traitement d'appoint pour une entrée en exploitation immédiate. À ce titre, le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar, a mis l'accent, lundi, depuis Tissemsilt, sur l'importance d'une gestion efficiente du foncier, indiquant que «le gouvernement oeuvre à développer l'offre foncière destinée aux porteurs de projets d'investissement réels, dans le cadre de la création de microentreprises, pour instaurer une économie locale qui contribue à élargir le champ de projets de développement économique et de la création de richesse pour toutes les régions du pays». Une orientation plus que judicieuse, dans la mesure où elle libère les porteurs de projets d'une stagnation qui n'a que trop duré et contribuera à poser la première pierre d'une vision économique à long terme qui repose sur la réanimation des vrais leviers d'investissement. Ces derniers s'articulent autour de la nécessité d'établir une cartographie du foncier industriel existant et apte à été exploité dans l'immédiat, et également un recensement réel des projets, comme cela a été le cas, en milieu universitaire, où 29 pépinières, dans le cadre de la préparation des étudiants universitaires pour créer des microentreprises, sont opérationnelles.
Dans le même sillage, il faut dire que les choses commencent à bouger, à l'image de l'engagement d'affecter des assiettes foncières au profit des entreprises de construction navale à travers les ports et les zones d'activités de 12 wilayas côtières. Cela étant, la tâche est loin d'être une sinécure, dans la mesure où un travail de fond est inévitable, en parallèle à ces décisions, car il faut le dire le passif dans ce dossier est conséquent et pourrait compromettre les résultats sur le terrain, pour autant que le nombre d'unités de production et de projets restés privés de début d'activité, constituent un potentiel qui dort depuis des années, et qui pourrait venir renforcer cette nouvelle approche économique.
Pour ce faire, il est indispensable d'éradiquer toutes les niches de bureaucratie qui sont à l'origine de cette inertie et de rendre plus efficaces et plus fluides les procédures administratives. Autrement dit, l'objectif est de déblayer le terrain devant les porteurs de projets qui peuvent apporter une plus-value sur le court terme, de façon à amorcer, dans les plus brefs délais, une dynamique forte, essentiellement dédiée à la relance industrielle. Cependant, cette dernière demeure tributaire d'un grand élan de création de microentreprises, d'un aménagement important des zones d'activités et industrielles, dans le but de mettre en place des pôles de production et de création d'emplois et de sceller le nouveau cap économique. Il est clair que devant l'importance de ces défis et de ses ambitions, la disponibilité du foncier industriel s'apparente au grain de sable qui pourrait enrayer tout l'engrenage.

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