L'Expression

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Les banques algériennes à l’assaut de l’Afrique

Vent de panique au Maroc

Le Maroc a été désagréablement surpris par cette implantation furtive de banques en Mauritanie et au Sénégal.

La décision de l'Algérie d'aller à la profondeur de l'Afrique, à travers des décisions hardies et réfléchies, ne semble pas du goût de certains pays, à l'image du Maroc dont la réaction est, à tout le moins, inappropriée. Plus particulièrement, la décision de partir à l'assaut du marché financier africain, fait vaciller le royaume du Makhzen, qui pris de panique commence à se débattre, telle une bête agonisante. En effet, les appendices de Sa Majesté ont commencé à lancer des campagnes de dénigrement et de propagandes de bas étages, en vue de discréditer la nouvelle dynamique économique algérienne dans la profondeur africaine. Des vidéos balancées, depuis peu, sur les réseaux sociaux mettant en scène des informations loufoques au sujet de l'Algérie, citant expressément la décision du président Tebboune d'ouvrir des banques en Afrique, trahissent ce vent de panique qui souffle sur le royaume. Une campagne qui tend à travestir la réalité, en colportant des informations infondées et tendancieuses, jusqu'à se faire passer pour des défenseurs des institutions financières algériennes. Du coup, ces appendices médiatiques qui ont sauté sur cette aubaine, continuent de nourrir l'espoir chimérique d'influencer le cours des choses.
Parallèlement, certains rapports et compte-rendus de médias indépendants admettent explicitement que le Maroc a été, désagréablement surpris par cette furtive opération d'implantation de banques dans les deux pays de grand intérêt pour le Makhzen, à savoir la Mauritanie et le Sénégal. Cela est d'autant plus désastreux pour le Makhzen que la situation financière et économique du Maroc est des plus catastrophiques, surtout avec l'effervescence du front social aux prises avec les effets pervers de l'inflation et la paupérisation galopante. Il faut croire qu'au final, l'opération d'implantation des banques et succursales bancaires et financières algériennes en Afrique, annonciatrice d'un déclin de la présence financière marocaine en Afrique, pourrait sonner le glas des banques du Makhzen sur son terrain de prédilection traditionnel et de choix. Pour la première fois de son histoire, le Maroc se sent menacé et reclus dans ses derniers fiefs, jadis imprenables. Aussi, à voir les gesticulations et les manigances des appendices médiatiques du roi Mohammed VI, qui multiplient les assauts et les battages propagandistes autour de cette décision, particulièrement, on serait tenté d'admettre que le Maroc a fini par jeter toutes ses cartes.
Cela prouve aussi que la décision de l'Algérie d'investir la place financière africaine, à travers l'ouverture d'agences bancaires, notamment au Sénégal et en Mauritanie, dans un premier temps a provoqué un vent de panique au sein des tenants du royaume. Il faut dire que le Maroc dont la présence d'agences bancaires dans des villes africaines remonte à plusieurs années déjà, voit d'un très mauvais oeil une telle décision. Une décision qui pourrait, à très court terme, le déloger du continent noir, dont il a longtemps sucé le sang, en complicité avec des puissances coloniales anciennes. La décision de l'Algérie d'ouvrir des agences bancaires dans ces villes africaines, perçue par le Maroc, telle une incursion dans sa propre chasse gardée, intervient à point nommé pour annoncer un nouvel âge pour le continent noir. La réaction disproportionnée du Maroc démontre, si besoin que l'Algérie a pris la bonne décision et qu'elle est sur la bonne voie. Selon des experts aguerris, «si l'Algérie persiste dans cette voie, en poursuivant le tissage d'un réseau bancaire, financier et même d'assurances en Afrique, à travers une feuille de route distincte et une stratégie dûment élaborée, avec les atouts financiers, particulièrement, dont elle dispose actuellement, elle se positionnera comme un acteur majeur de la place financière africaine, avec des acteurs africains alliés». Il n'est un secret pour personne que les dernières décisions des hautes autorités du pays, allant dans le sens d'une meilleure implication de l'Algérie dans la résolution des problèmes d'intégration économique de l'Afrique ne sont pas du goût de certaines puissances mondiales.
A fortiori, la dynamique de rapprochement économique et politique avec les pays africains, assortie d' une ouverture commerciale nouvelle aussi, devant sonner le glas de certains néocolonialistes et leurs appendices inféodés. Il convient de souligner aussi, que depuis ces dernières années, grâce à la clairvoyance du président de la République, l'Afrique est depuis peu au centre d'intérêt de l'Algérie, qui a effectué un virage de 360° pour corriger sa politique en la matière. La décision salutaire de Tebboune de réserver la somme colossale de 1 milliard de dollars pour le financement de projets de développement économiques et technologiques de l'Afrique, participe de cette stratégie nouvelle mise en orbite, depuis peu aussi, devant déboucher sur une réelle stratégie d'intercoopération continentale.

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