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Relance des unités industrielles

Une vingtaine d'entreprises concernées

Le niveau de production du secteur industriel public a augmenté à un rythme très significatif.

La cadence de la production industrielle affiche «à première vue» bonne mine. Le constat est de Hocine Bendif, directeur général du secteur public commercial au ministère de l'Industrie. Sans excès d'optimisme, celui-ci a révélé que «le niveau de production et le chiffre d'affaires d'entreprises dans le secteur public industriel ont augmenté au cours des six premiers mois de cette année». Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio nationale, chaîne 1, le même responsable a affirmé que «le niveau de production du secteur industriel public a augmenté à un rythme très significatif, avec un chiffre d'affaires estimé à 9,3% au cours des six premiers mois de cette année», notant que «nous sommes sur la bonne voie» avant de reconnaître que «la valeur ajoutée générée par la croissance de la production a été absorbée par la flambée des prix mondiaux des matières premières, lesquels ont doublé, voire triplé». L'hôte de la radio a souligné que les indicateurs «positifs» précités «ont été enregistrés à la faveur de la révision du mode de gestion des groupes industriels publics». L'institution qu'il dirige assure pour rappel le suivi du processus de croissance de dix grands groupes industriels publics, à savoir Imetal métallurgie-sidérurgie; AGS (Algerian general speciality), Gica, ElectElDjazair, Agrodiv, Ferrovial, Getex, AGM (Algerian mecanic group), Divindus et Madar. Dans le cadre de l'accompagnement et de la relance des entreprises publiques qui ont connu des difficultés financières et dont certaines ont totalement cessé leur activité, l'intervenant a expliqué que «d'autres solutions ont été adoptées au lieu d'injecter de l'argent du Trésor public, car cette option risque d'alourdir leurs dettes». Parmi les solutions, Hocine Bendif a fait état du rééchelonnement des dettes auprès des banques. Le recours au changement d'activité et l'adaptation aux exigences du marché est l'autre solution adoptée pour le sauvetage de certaines entreprises. Hocine Bendif a, dans ce sillage, cité l'exemple de deux unités récupérées à Sidi Bel Abbès. «Une première s'est tournée vers le recyclage des composants des équipements informatiques. Et la deuxième s'est lancée dans la production de l'aliment de bétail après avoir conclu un partenariat avec Agrodiv», a-t-il expliqué, avant d'annoncer que l'État compte relancer 19 autres entreprises et unités avant la fin de l'année en cours. Le reste des sociétés une vingtaine, entreront en exploitation d'ici 2023 ou au plus tard 2024. Pour ce qui est des obstacles auxquels fait face le secteur, le responsable a évoqué les lenteurs administratives. D'un ton rassurant, Bendif a conclu que «nous allons bientôt lancé une plate-forme d'investissement numérique qui donnera plus de transparence pour attirer les investisseurs en Algérie».

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