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L’Opep+ se réunit le 5 octobre à Vienne, en Autriche

Une première depuis mars 2020

L’Opep et ses partenaires, dont la Russie, se réuniront physiquement mercredi prochain à Vienne, a annoncé, hier, l’Alliance.

Terminé les réunions par visioconférence. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires se retrouveront le 5 octobre à Vienne, en Autriche. Une première depuis plus de deux ans et demi. L'Opep+ se réunira mercredi physiquement à Vienne, siège du cartel des producteurs de pétrole, pour la première fois depuis mars 2020 et l'émergence de la pandémie de Covid-19, a annoncé, hier, l'Alliance dans un communiqué. Les représentants des 13 membres de l'Organisation des pays exportateurs de brut (Opep), conduits par l'Arabie saoudite et leurs 10 alliés emmenés par la Russie, se retrouveront dans un contexte de dégradation marquée des prix du pétrole. Il faut savoir aussi que le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, qui avait frôlé les 140 dollars à la fin de la première semaine de mars, a perdu, depuis, plus de 50 dollars. Il a clôturé la semaine qui s'est achevée le 30 septembre sur une baisse, à 87,96 dollars. Une diminution notoire relevée par les experts. C'est la première fois depuis les premiers jours de la pandémie, il y a deux ans et demi, que l'or noir enregistre un repli sur un trimestre. Ces trois mois «minés par la morosité et la sinistrose annonçaient des baisses sévères», souligne Edward Moya, d'Oanda, dans une note. Une saignée qui, apparemment n'est pas près d'être stoppée. La glissade n'est pas terminée, prévient Mark Waggoner, d'Excel Futures. «On est à la fin de l'été et les raffineries américaines commencent leurs opérations de maintenance», qui interviennent traditionnellement au début de l'automne, période de faible demande, a-t-il expliqué. D'autres facteurs participent à l'érosion des prix du pétrole. Mark Waggoner table également sur une poursuite de la dégringolade de Wall Street. «Ce qui va contribuer à faire descendre les prix du brut, avec le dollar fort», a-t-il indiqué, estimant que le WTI américain sera proche de 70 dollars d'ici deux à trois semaines, un niveau qu'il n'a plus connu depuis décembre 2021. L'Opep+, qui n'en est pas à sa première alerte, se tient prête à y faire face. «Au sein de l'Opep+, nous avons connu un environnement beaucoup plus difficile par le passé et nous en sommes sortis plus forts et plus soudés que jamais», avait déclaré le ministre saoudien de l'Energie. Les «23» sont prêts à livrer une nouvelle bataille. La riposte s'esquisse: «Nous allons bientôt commencer à travailler sur un nouvel accord au-delà de 2022», avait annoncé Abdelaziz ben Salmane. Pour l'instant, c'est la proposition de baisse de la production par la Russie qui focalise toutes les attentions. Elle est susceptible de proposer que l'Opep+ réduise sa production de pétrole d'environ 1 million de barils par jour, lors de sa prochaine réunion en octobre, avait rapporté, le 27 septembre, une source proche de Moscou. Le président russe Vladimir Poutine et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman se sont entretenus la semaine dernière et ont loué les efforts déployés dans le cadre de l'Opep+, confirmant leur intention de s'en tenir aux accords existants, avait déclaré le Kremlin. Les 13 pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs 10 alliés hors cartel, dont la Russie, ont décidé de baisser leur production pétrolière globale, en octobre, de 100 000 barils/jour. Une première depuis la mise en oeuvre d'un plan d'augmentation graduelle qu'ils ont conçu lors de leur 16ème sommet ministériel qui s'est déroulé le 1er avril 2021. L'Opep et ses partenaires avaient décidé de mettre 350 000 barils par jour supplémentaires sur le marché, en mai et juin, 441 000 à partir du 1er juillet puis 400 000 par jour en août et en septembre, avant de passer à 432 000 barils/jour en juin 2022, puis 648 000 barils/jour en juillet et août puis à peine 100 000 par jour, en septembre. Une stratégie qui ne semble plus avoir d'effet sur les prix qui ont accusé un recul impressionnant. Ce qui inciterait l'Opep+ à réduire plus drastiquement son offre afin de redonner de la vigueur au prix. Le consensus se serait fait autour d'une possible réduction de 500 000 à un million de barils par jour, à compter de novembre, croit savoir Bart Melek, de TD Securities. Cela suffira-t-il pour mettre fin à la courbe baissière? «Les prix vont se tendre avec l'hiver et maintenant que la baisse de la demande a été intégrée, les cours devraient se stabiliser d'ici la fin de l'année», estime Edward Moya l'analyste d'Oanda, Edward Moya. La prestigieuse banque américaine d'investissement Goldman Sachs s'attend à ce que le prix du baril de Brent, référence du pétrole algérien, atteigne en moyenne 100 dollars au cours des trois derniers mois de 2022. Les paris sont engagés...

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