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Il devra faire fi de la bureaucratie

Un statut d’auto-entrepreneur à l’étude

Cela permettra à des millions de gens d’être auto-entrepreneurs sans passer par le Cnrc.

Un projet de décret de statut d'auto-entrepreneur est en phase d'élaboration par le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des Start-up, apprend-on de sources proches du dossier. Plusieurs acteurs versant dans le domaine de l'économie de la connaissance et du numérique sont impliqués dans l'étude et l'enrichissement de ce projet, qui promet d'amorcer une nouvelle dynamique économique et sociale. On peut citer, entres autres participants, le Groupement algérien des acteurs du numérique Gaan Algéria, des spécialistes de l'accélérateur de projets «Algeria Venture» et la Cosob, autorité de régulation de la Bourse, sollicités pour l'enrichissement de ce projet prometteur. C'est le ministre délégué auprès du Premier ministre, Yacine El Mahdi Oualid, qui supervise le chantier de ce nouvel outil économique. Selon les spécialistes, ce nouvel instrument, est à même de bouleverser les us au sein des opérateurs de la sphère économique, toutes activités confondues. En effet, le gouvernement qui est depuis plus d'une année et demie, à la recherche de formules idoines à même de déverrouiller les entraves bureaucratiques et administratives, et de booster le monde du travail et des recettes fiscales, semble avoir trouvé la solution. En fait, le département de Yacine El Mahdi Oualid n'a rien inventé en la matière. La formule qui est déjà usitée sous d'autres cieux, depuis plusieurs années déjà, a fait ses preuves, comme elle a connu certaines imperfections, pour ne pas dire limites et complications au fil de son exercice. Pour le Gaan qui «se réjouit d'une telle initiative», cette «initiative permettra à des millions de gens d'obtenir une carte d'auto-entrepreneur sans passer par le Cnrc, d'ouvrir un compte bancaire commercial, de pouvoir émettre des factures à leurs clients, d'obtenir la carte Chifa pour une couverture sociale complète et plein d'autres avantages...», note-t-on dans un post de ce groupement. Ce nouveau cadre juridique et réglementaire devra permettre à des milliers d'initiatives d'exploser et de prendre forme sur le terrain de la réalité. Nos concitoyens établis en Europe, au Canada, aux USA et ailleurs aussi, qui attendaient avec impatience, seront ainsi servis. Aussi, son incidence sur la sphère économique et sociale sera, indéniablement, bénéfique. Cela est d'autant plus important que le taux de chômage en Algérie est officiellement déclaré aux alentours de 15.43%. Cela, alors que des spécialistes du monde du travail le situent à plus de 20%. Sans compter les perspectives moroses arborées par le ministre du Travail, El Hachemi Djaâboub, qui prévoit, à l'horizon, «un déficit de la CNR, pouvant atteindre les 690 milliards de dinars». Un déficit qui réclame dans l'urgence, comme solutions efficaces, de renflouer les caisses de la CNR, la création et la multiplication des entreprises privées, sans passer par les formes juridiques usuelles et désuètes, en fait. D'où la formule d'auto-entrepreneur qui semble s'affranchir de tout un cheminement administratif éreintant et rébarbatif. Selon le ministre du Travail, «l'Algérie a besoin de créer plus d'entreprises pour absorber le chômage et élargir l'assiette des cotisations à la CNR. Il est donc absolument indispensable de revoir le processus de création d'entreprise pour le réduire drastiquement et donner plus d'avantages aux entrepreneurs». 

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