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Industrie

Quand les entreprises se serrent les coudes

L’entreprise Africaver a été sauvée de la faillite en réhabilitant son four à fusion grâce à la collaboration humaine et matérielle des groupes algériens Ferroviale et Sider El Hadjar.

Rescapées d'une période difficile marquée par la crise sanitaire et d'un départ tronqué, plusieurs sociétés et holdings algériens, font face, actuellement, à des situations financières difficiles, qui les entravent dans la reprise de leurs activités. Une situation devenue presque chronique, et qui ne comptait par le passé, que sur les plans de sauvetage de l'État pour espérer de survivre. Or, sous l'effet de nouvelles dynamiques, ce n'est plus le cas, dans la mesure, où pour l'entreprise Africaver, filiale du groupe Enava, relevant du holding Algeria Chemical Specialities (ACS Spa), spécialisée dans la fabrication de différents types de verre et de silicate de soude solide et liquide, c'est le soutien et l'intervention d'autres groupes et entreprises algériens qui ont contribué à relancer l'activité de cette dernière. Un signe fort de collaboration locale qui renseigne sur une évolution dans les relations et dans la perception du partenariat à l'intérieur du pays, par les grands groupes industriels. Sont-ce les premiers soubresauts d'une nouvelle dynamique visant à converger toutes les visions dans le même sens, celui de sortir le pays du gouffre de la crise économique? Il est encore trop tôt pour l'affirmer, mais néanmoins, les premières bases d'un changement sont bien réelles, et pourraient s'exprimer plus fort, suite à la concrétisation des réformes en cours.
Dans ce sens, le P-DG d'ACS, Abdelghani Benbetka a tenu à expliquer que «l'entreprise Africaver a été «sauvée» de la faillite en réhabilitant son four à fusion grâce à la collaboration humaine et matérielle des groupes algériens Ferroviale et Sider El Hadjar. Ce four à fusion a été réhabilité avec les moyens humains et matériels locaux pour un coût de 30 millions de DA au lieu de 130 millions DA au cas où on aurait recouru aux partenaires étrangers.
Ainsi, la reprise de la production du silicate de soude, qui contribue à hauteur de 65% du chiffre d'affaires de la filiale, est intervenue au août 2021 après un arrêt total en mars 2020.» Hormis l'importance du maintien des emplois des travailleurs, l'impact de la reprise de l'activité de cette entreprise passe pour une lueur d'espoir pour un grand nombre d'entreprises en difficulté. Dans la mesure où l'échange commercial et économique qui se crée entre les Groupes aura des répercussions hautement positives sur la relance économique, du fait qu'il engendrera de nouvelles synergies à même de réaliser les résultats escomptés, remettre le pays sur les rails du développement et de la croissance. Dans ce sillage, Benbetka rassure sur l'avenir de l'entreprise, et ses perspectives, axées sur la «production des vitrages pour les trains Coradia, en cours d'homologation par la société Sntf, mais aussi le verre pour les équipements électroménagers (cuisinières, chauffages, fours, plaques chauffantes et autres) déjà homologués par le Groupe Condor, et en cours d'homologation par les sociétés Sonaric et Eniem».
Une production qui contribuera à la réduction de la facture d'importation, et qui encourage le développement et la préservation de la production nationale. Autrement dit, c'est dans le renforcement des relations entre les groupes industriels et dans l'accomplissement de projets communs sur le terrain, que se réalisera la transition vers une économie de production et de compétitivité. Cela étant, il demeure qu'un volume important d'entreprises se trouve dans le besoin d'un plan de sauvetage, pour réellement parler d'une nouvelle direction économique, et pourraient prétendre à une nouvelle vie grâce à cette dynamique naissante. À ce sujet, le P-DG d'ACS, Abdelghani Benbetka n'a pas manqué de relever comme exemple, que «outre Africaver, Tonic Industrie et le Groupe Enad Sour El Ghozlane se heurtent à des difficultés de trésorerie qui freinent la relance de leur activité».

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