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Exportations hors hydrocarbures en 2023

Objectif : 10 milliards de dollars

Le plan d’augmentation des exportations pour l’année 2023 devrait atteindre 10 milliards de dollars hors hydrocarbures.

La roue de l'exportation hors hydrocarbures s'accélère. Du moins dans sa quête pour plus de moyens et de solutions pour le développement et l'extension de l'activité. Axé sur l'objectif d'atteindre 10 milliards de dollars en 2023, le défi ne semble pas insurmontable, mais nécessite davantage d'efforts de la part de l'État et des acteurs économiques, pour confirmer une avancée déjà attestée par les résultats des exercices précédents. C'est dans ce sillage que cette activité qui comprend 10 types de produits est tenu de réaliser une augmentation dans les volumes des exportations, qui nécessite la mise en place d'un programme, établi par le gouvernement et les organisations patronales, en vue de dégager une feuille de route à la hauteur des défis à relever.
Hormis l'impératif d'une visibilité des produits algériens sur les marchés internationaux, le programme comprend l'approbation de nouveaux projets d'investissement avec des partenaires étrangers qui permettront de réaliser un nombre important d'exportations, en plus d'un programme spécial pour l'exportation de voitures qui devraient être installées en Algérie à un stade ultérieur soit, après 5 ans d'obtention de l'approbation de l'activité qui est incluse dans le cahier des charges publié au Journal officiel il y a quelques jours.
Autrement dit, la liste des produits exportables actuellement, à savoir le fer, le ciment, le clinker, les produits alimentaires, les légumes, les fruits, le verre, l'électroménager, les dattes Deglet Nour, les phosphates et les engrais, ainsi que les nouveaux matériaux qui peuvent être inclus à partir de 2023 est en besoin d'être renforcé en matière de volumes mais également sur le plan, logistique, administratif, et sur l'étude des coûts. C'est dans ce sillage que le conseiller du commerce extérieur à l'Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Naceri, a affirmé dans une déclaration à la presse que «le plan d'augmentation des exportations pour l'année 2023, qui devrait atteindre 10 milliards de dollars hors hydrocarbures, est lié au prix du gaz et du pétrole, étant donné que les exportations d'engrais et de phosphate augmentent avec la hausse des prix de ces deux fournisseurs d'énergie.
Par conséquent, le programme d'étude pour atteindre un chiffre d'exportation record repose également sur l'incitation à l'investissement pour exporter des produits manufacturés au lieu de leur forme brute. L'indication est claire et s'articule autour de l'émergence de réels leviers de production, constituant l'arrière-base sur laquelle devrait reposer cette activité. Il s'agit de l'apport de plans prévisionnels établis sur des données réelles, et exploitables pour préparer les éventuelles évolutions de la production locale. C'est dans ce sens, qu'Ali Bey Naceri a appelé les autorités à «accélérer la levée des barrières à l'investissement pour l'année 2023 qui sera le début des investissements après l'adoption de la nouvelle loi et de ses textes d'application, qui permettront de réaliser des exportations importantes». Un appel qui s'explique par la nécessité de rejoindre les normes internationales en matière de compétitivité et d'attractivité. D'autant plus que toutes les conditions sont réunies pour porter cette activité à un niveau supérieur, celui de la performance.
Pour sa part, le chef du bureau de la Confédération algérienne du patronat «CAP» de la wilaya de Blida, Osman Larbi, explique que ««l'exportation est devenue une priorité, aujourd'hui, et sera discutée à travers des programmes des patronats et des employeurs, ainsi que par le biais d'expositions et de salons au pays et à l'étranger». 

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