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L'ex-président russe prévoit un baril à 150 dollars en 2023

Medvedev fait trembler l'Occident

Les déclarations de l'ancien patron du Kremlin ont fait le tour des rédactions et des agences internationales de presse.

Les médias sont à l'affût de toute information en provenance de Russie. Et lorsque c'est une personnalité qui l'émet, elle est reprise illico presto. C'est le cas de celle émanant de l'ex-président russe Dmitri Medvedev, qui prévoit que les prix du pétrole atteindront 150 dollars le baril alors que les prix du gaz naturel connaîtront une hausse spectaculaire pour atteindre 5000 dollars pour 1000 mètres cubes, en 2023. De quoi faire trembler un Occident, l'Europe en particulier, qui est en train de traverser une des pires crises énergétiques de son histoire. Les déclarations de l'ancien patron du Kremlin ont fait le tour des rédactions et des agences internationales de presse car elles ne se sont pas arrêtées aux prévisions des cours de l'or noir et du gaz naturel. Le prédécesseur de Vladimir Poutine pronostique, entre autres, le retour du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne dont il prévoit l'effondrement ainsi que la création d'un 4ème Reich «comprenant le territoire de l'Allemagne et ses satellites, c'est-à-dire la Pologne, les États baltes, la Tchéquie, la Slovaquie, la République de Kiev et d'autres parias» qui déclarera la guerre à la France. L'apocalypse! Comment a réagi le marché de l'or noir à ces perspectives de fin du monde? Les prix du pétrole ne se sont pas affolés tout en continuant leur marche en avant. Hier à 14h45, le baril de Brent de la mer du Nord, référence du brut algérien, pour livraison progressait de 0,52 dollar pour s'échanger à 84,44 dollars. Le baril de West Texas américain (WTI), avec échéance en février également, a gagné lui aussi 0,52 dollar pour afficher 80,08 dollars. Il faut savoir que le marché pétrolier a évolué ces derniers temps au gré de relations extrêmement tendues entre les pays occidentaux, ceux de l'UE, notamment avec à leur tête les Etats-Unis et la Russie sur fond du conflit militaire russo-ukrainien. Le baril ayant fini par apparemment trouver son compte après avoir connu une chute qui l'a ramené à son plus bas niveau depuis le début de l'année. Une tendance à la hausse qui a été provoquée par les déclarations du vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, qui a prévenu que la Russie pourrait réduire sa production de 500.000 à 700.000 barils par jour début 2023, a indiqué Edward Moya, d'Oanda. Le message a, en effet, été interprété comme une réponse à l'entrée en vigueur, début décembre, de l'embargo décrété par l'Union européenne sur le brut russe. Une nouvelle sanction contre la Russie assortie d'un mécanisme de plafonnement des prix pour les livraisons hors d'Europe. Il faut rappeler que le marché restait sous la menace d'une réduction de la production de pétrole de la Russie en guise de riposte au plafonnement des prix de ses exportations de brut mis en place début décembre par les pays du G7, de l'UE et l'Australie. «On réfléchira à une éventuelle réduction de la production si nécessaire», avait déclaré le 9 décembre dernier le président russe Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse à Bichkek, en marge d'un sommet régional. Le patron du Kremlin a vraisemblablement décidé de contre-attaquer. Et cela n'a pas tardé à faire mouche même si la réduction de l'offre russe n'est pas encore entrée en vigueur. Ce qui augure d'un sérieux impact lorsqu' elle le sera. Les prix risquent de s'envoler. La hausse des prix des deux références mondiales du brut «reflète l'inquiétude croissante des opérateurs quant à la réaction de Moscou aux nouvelles sanctions», avait prévenu Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.
Les prévisions de l'ex- président russe, Dmitri Medvedev annonçant des prix du pétrole à 150 dollars en 2023 indiquent-elles que la Russie sera aux commandes de cette hypothétique envolée? Si c'est le cas, il y aura de gros dégâts d'un côté et des «heureux» de l'autre...

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