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Discussions algéro-italiennes autour des ENR

Medlink sous les projecteurs

L’interconnexion entre le Nord et le Sud de l’Algérie jouera un rôle essentiel dans le renforcement des relations.

L’interconnexion électrique entre l’Algérie et l’Italie, est de nouveau sur la table des négociations entre les deux   pays l’opprtunité du projet énergétique reliant les deux rives de la Méditerranée, le «SoutH2Corridor» semble avoir ouvert la voie à des perspectives fort remarquables entre l’Algérie et l’Europe, via l’Italie. Le «Medlink», un projet de réseau de transport d’électricité via une ligne maritime à haute tension, d’une capacité de 2.000 mégawatts reliant l’Algérie à l’Italie, est de nouveau à l’honneur entre les deux parties. En marge de la rencontre de haut niveau, tenue dans la capitale italienne autour du projet de l’hydrogène vert « SoutH2Corridor », le ministre d’État, ministre de l’Energie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a tenu des discussions, mardi à Rome, avec Alessandra Bassini, présidente-directrice générale (P-DG) de la société italienne Zhero. Il va sans dire que la société italienne affiche, depuis un moment, un intérêt certain tant pour le  projet Medlink, qui « représente une étape stratégique vers le renforcement de l’interconnexion énergétique entre l’Algérie et l’Italie ». Mais aussi, pour l’élan pris par les programmes des énergies nouvelles et renouvelables (EnR) en Algérie. Bassini a mis également en exergue « la vision de sa société pour le développement des énergies renouvelables en Algérie, avec l’emploi des technologies de pointe ». L’engagement à « renforcer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables, à soutenir l’innovation et à échanger les expertises pour atteindre les objectifs de la transition énergétique et du développement durable », a été réitéré par les deux parties, est-t-il fait état encore. À juste titre, cette société italienne est considérée comme l’une des entreprises européennes pionnières, au plan mondial, en matière de fourniture de solutions technologiques modernes et de développement de projets d’énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que dans le domaine épineux du stockage d’énergie. Ça n’est pas la première fois que les deux parties prennent langue, autour de ce domaine précis, envisageant de faire aboutir les discussions autour de projets concrets. En prospection en Algérie, au mois de novembre 2023, cette entreprise italienne avait dévoilé ses intentions, quant à investir dans le développement des énergies renouvelables et de production d’électricité verte en Algérie, en s’appuyant sur les technologies modernes usitées mondialement. Le renforcement de la coopération et de l’investissement dans les énergies nouvelles et renouvelables, notamment pour ce qui est de la production d’électricité, à partir de l’énergie solaire photovoltaïque et le développement de l’hydrogène vert et de l’ammoniac, ont été au cœur des discussions entre les deux parties. Arkab a mis en avant les potentialités et les atouts du pays, en matière « d’infrastructure solide et les ressources naturelles, qu’elle recèle contribuant au renforcement de la position de l’Algérie en tant que Hub énergétique régional », fournisseur principal d’électricité propre pour l’Europe. Pour le ministre d’État, un tel projet « Medlink » est à même de contribuer à « l’accélération de la transition énergétique et le soutien au développement durable ». 
Les progrès réalisés dans le Programme national des énergies renouvelables, qui prévoit la réalisation de 15.000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque à l’horizon 2035, affirmant que le projet d’interconnexion entre le Nord et le Sud de l’Algérie jouera un rôle essentiel dans le renforcement de la complémentarité des énergies renouvelables sur le plan local.
Les discussions bilatérales ont également vu la présence de l’ambassadeur d’Algérie auprès de l’Italie, du secrétaire d’État chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, des P-DG des groupes Sonatrach et Sonelgaz, respectivement Rachid Hachichi et Mourad Adjal, ainsi que des cadres du ministère.

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