L'Expression

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Zeghdar à propos des entreprises confisquées

«Leur relance est à l'étude»

Le département ministériel comptait 51 entreprises publiques économiques à l'arrêt, dont 10 ont été relancées et 19 autres seront bientôt remises en service avant la fin de 2022.

Issus des concertations et dialogues menés avec les responsables des groupes industriels et holding, le ministère de l'Industrie réitère son engagement à maintenir le suivi et l'accompagnement initiés dans le cadre des réformes engagées.
Fort de premiers résultats en matière de remise en activité d'un certain nombre d'entreprises, le département de Zeghdar, compte bien mener cette action jusqu' à son aboutissement final. L'objectif étant de relancer l'appareil industriel sur la base d'un tissu fort et opérationnel. C'est dans cette optique que le ministre de l'Industrie, Ahmed Zeghdar a affirmé, jeudi à Alger, lors d'une plénière à l'Assemblée nationale populaire (APN) consacrée aux questions orales, que «son secteur accordait une extrême importance à la relance des entreprises à l'arrêt, notamment les entreprises publiques ainsi que celles confisquées en vertu de verdicts définitifs de la justice pour implication de leurs patrons dans des affaires de corruption». Il faut dire que cette opération a pu connaître une telle avancée grâce au travail de fond mené pour établir un état de lieux et identifier les failles et les dysfonctionnements ayant mené à cette situation de blocage. Cela étant, devant le besoin de répondre aux préoccupations des opérateurs, et l'impératif de relever les défis qui s'imposaient, l'adoption d'un plan de sauvetage pour relancer la production nationale était plus qu'urgente. Cependant son application sur le terrain nécessitait à plus d'un titre, l'élaboration d'une approche prenant en compte les circonstances et les raisons relatives à l'arrêt de ces entreprises. D'où la durée conséquente allouée aux rencontres avec les concernés. C'est dans ces termes que le ministre a évoqué les premiers résultats de cette opération, indiquant que «son département ministériel comptait 51 entreprises publiques économiques à l'arrêt dont 10 ont été relancées et 19 autres seront bientôt remises en service avant la fin de 2022, les autres entreprises étant programmées pour 2023».
Revenant sur l'option d'inclure dans cette action la relance des entreprises confisquées dont les propriétaires sont poursuivis en justice pour corruption, il a affirmé qu'«un travail était en cours pour relancer graduellement ses entreprises une fois le verdict définitif prononcé par la justice.
La relance de ces entreprises requiert des procédures administratives particulières et un constat technique». Hormis l'importance de l'aspect administratif et juridique qui caractérisent ces affaires, il y a lieu de convenir que la relance de ces entreprises, sous de nouvelles bases, apportera forcément un plus non négligeable en matière de capacités pour la concrétisation des grands axes de ce plan d'action. L'objectif étant d'insuffler une nouvelle dynamique à même de porter le secteur de l'industrie et l'économie nationale, à la hauteur des ambitions et des directions économiques retenues. Pour ce qui est de l'industrie automobile, le ministre a affirmé que «le pays aura un tissu industriel complémentaire dans ce domaine. Les équipements automobiles seront fabriqués localement grâce aux entreprises nationales de sous-traitance.
L'Algérie qui compte actuellement près de 360 entreprises de sous-traitance, aspire à atteindre le million d'entreprises». 

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