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Commerce extérieur

Les opportunités en or de l’axe Alger-Rome

Un savoir-faire et une expérience seraient hautement bienvenus pour l’Algérie, notamment dans cette phase cruciale de relance économique.

Fortes et fiables depuis des décennies, les relations économiques et commerciales entre l'Algérie et l'Italie avec un volume d'échange avoisinant les 127,54 milliards de dollars de marchandises depuis 2010 ne cessent de se consolider essentiellement dans le domaine de l'énergie et des hydrocarbures, mais également dans des secteurs stratégiques et porteurs, tels que le tourisme l'artisanat, et l'agroalimentaire. Premier client de l'Algérie, l'Italie s'approvisionne annuellement de plus du tiers du gaz algérien exporté. Par ailleurs, elle est le deuxième pays fournisseur de l'Algérie en tant qu'État-membre de l'Union européenne. Selon les statistiques arrêtées au premier semestre de 2021, l'Algérie a exporté pour près de 3 milliards de dollars américains vers l'Italie et importé pour 1,23 milliard de dollars, alors qu'en 2020, le volume global des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Italie a atteint près de 6 milliards de dollars (USD), dont 3,5 milliards USD d'exportations algériennes vers l'Italie, notamment des hydrocarbures et 2,42 milliards USD d'importations de ce pays essentiellement en équipements. Une coopération qui connaît actuellement une accélération notable, notamment après les visites du Président et du Premier ministre italiens, au cours de l'année écoulée, et durant lesquelles, l'accent a été mis sur l'élargissement des relations à partenariats durables entre les entreprises des deux pays dans divers secteurs, tels que les énergies renouvelables, les technologies de l'information, la construction, l'emballage et la logistique, comme l'avait exprimé le Premier ministre italien Mario Draghi «L'Italie considère l'Algérie comme un acteur crucial dans la Méditerranée et en Afrique. C'est pour cela que, en tant que pays fondateur de l'Union européenne, nous sommes convaincus de l'opportunité d'un rapprochement entre l'UE et l'Algérie, basé sur l'intérêt réciproque et sur un plan d'égalité et de parité. C'est sur cette optique qui vise à transcender les échanges dans le domaine des hydrocarbures, que réside l'importance de l'évolution des relations économiques entre les deux pays, dans la mesure, où la valorisation des opportunités d'échanges avec l'Italie, s'accompagne d'impact plus que bénéfique et nécessaire pour la diversification de l'économie nationale. Autrement dit, la stabilité et l'évolution des échanges dans les hydrocarbures étant des acquis indiscutables entre les deux pays, l'Algérie gagnerait énormément à étendre ces relations à d'autres domaines qui font la réputation de l'Italie. Considéré comme la 8e puissance économique mondiale, et 4e en Europe, l'Italie doit sa position essentiellement à des excédents dans sa balance commerciale depuis 1990, et notamment à l'importance de son expertise en matière de développement du tissu industriel à travers la création de petites et moyennes entreprises, dans tous les secteurs. Un savoir-faire et une expérience qui seraient hautement bienvenus pour l'Algérie, notamment dans cette phase cruciale de relance économique. Sur ce plan, le renforcement des échanges entre les deux pays en dehors du secteur énergétique, pourrait avoir l'effet d'accélérateur dans la concrétisation des objectifs de la relance et la diversification de l'économie nationale sur des bases solides et fiables. Et pour cause, l'Algérie se trouve dans le besoin de bâtir un tissu important de PMI -PME dans tous les secteurs, pour prétendre à une relance efficiente, et en adéquation avec les orientations économiques adoptées par l'État, et dont les principaux axes sont incontestablement, l'indépendance des hydrocarbures, et la protection de la production nationale. C'est dans cette optique que les échanges entre l'Algérie et l'Italie prennent une importance particulière, du fait qu'elles se basent sur l'excellence des relations, mais également sur un capital confiance qui date depuis toujours.
Il y a lieu de convenir dans ce sens, que du côté algérien, l'entame des réformes et la mise en place de nouveaux paradigmes de gestion, associés aux mesures d'incitation à l'investissement, et aux facilitations administratives et fiscales, reflètent des prédispositions et une volonté sans faille de l'État à porter le rythme des ces échanges à un niveau supérieur. D'une importance capitale, ces paramètres contribuent en profondeur à donner à l'axe Alger - Rome, un nouvel élan qui ne peut s'inscrire que dans la continuité et l'évolution économique et positive pour les deux pays.

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