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Mohamed Arkab à propos du gazoduc Tsgp

«Le projet algérien est plus avantageux»

Le projet de ce pipeline géant reliant le Nigeria à l’Europe en passant par le Niger et l’Algérie est considéré comme une infrastructure gazière stratégique.

Un nouveau camouflet diplomatique pour le Makhzen. Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, est en visite de travail à Abuja (Nigeria).
Le ministre prend part à la deuxième réunion tripartite Algérie-Niger-Nigeria sur le projet du gazoduc transsaharien (Tsgp). Cette réunion, qui regroupera les ministres en charge de l'Energie des trois pays, s'inscrit dans le cadre de «la reprise des discussions au sujet du projet du gazoduc Trans-saharan Gas-Pipline (Tsgp)», a précisé un communiqué du ministère de l'Energie et des Mines.
Un accord a été signé à Niamey (Niger), le 15 février 2022, par Mohamed Arkab et ses homologues nigérian et nigérien,respectivement Timipre Sylva et Mahamane Sani Mahamadou.
L'accord constitue une feuille de route commune pour mettre en oeuvre le projet d'ici 2027. Selon le communiqué officiel du ministère algérien de l'Énergie, le projet de gazoduc «bénéficiera des opportunités offertes par l'Algérie en termes d'infrastructures, notamment le réseau de transports, les groupes de gaz naturel liquéfié (GNL) et les infrastructures de pétrochimie ainsi que la position géographique proche des marchés de gaz».
À l'occasion de la tripartite d'Abudja, les ministres examineront «l'état d'avancement des décisions prises lors de la précédente réunion et les prochaines étapes devant aboutir à la réalisation du projet». À l'issue de la réunion, l'épilogue de ce mégaprojet de gazoduc transsaharien devrait-être connu. D'autant que ce pipeline géant reliant le Nigeria à l'Europe en passant par le Niger et l'Algérie est considéré comme une infrastructure gazière stratégique. Dans une récente déclaration, Mohamed Arkab avavit annoncé qu'une«délégation algérienne de haut niveau effectuera une visite à Abuja dans les prochains jours» ajoutant que les négociations avancent bien et les bonnes nouvelles vont venir».
Un projet que le Maroc veut torpiller en lançant un gazoduc similaire, mais par mer. Un projet que Mohamed Arkab disqualifie.
Dans un entretien accordé dimanche au magazine allemand Der Spiegel, Mohamed Arkab a affirmé que le « projet algérien est plus avantageux pour tous les bénéficiaires».Selon le ministre, le gazoduc algéro-nigérian est « plus sûr et économiquement viable». Tandis que l'autre pipeline (Nigeria-Maroc), qui traverse 12 pays sur une distance de plus de 6000 km et une partie traverserait l'Atlantique, est plus complexe et illimité, a-t-il déclaré.
D'autant, a-t-il précisé, que son financement «n'est pas clair non plus»,alors que l'Algérie a « la volonté et les ressources pour financer une grande partie du gazoduc transsaharien», a-t-il plaidé. «Le gazoduc peut être achevé en trois ans et nous pouvons transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz depuis le Nigeria» a affirmé le ministre. Abordant la crise avec l'Espagne, le ministre a été catégorique. «Nous avons prolongé les contrats avec l'Espagne et il n'y a eu aucun problème. «L'Algérie honore ses obligations conventionnelles et les honorera toujours. Nous avons toujours été un fournisseur fiable pour l'Europe, même lorsque notre pays était en guerre», a-t-il insisté. Concernant l'augmentation des prix, le ministre a indiqué que les contrats à long terme «font l'objet d'une réévaluation tous les trois ans, en termes de volume et de prix». «Tout comme le prix mondial du gaz suit le prix du pétrole, et lorsque le prix du pétrole augmente, comme c'est le cas actuellement, les prix du gaz augmentent également», explique le ministre. Concernant les énergies renouvelables, le ministre a émis le voeu de travailler avec les Allemands sur la production d'hydrogène vert. «Nous pouvons devenir un partenaire dans les énergies renouvelables» a-t-il indiqué, ajoutant que «l'Algérie a 3000 heures d'ensoleillement par an et nous avons l'espace nécessaire pour le photovoltaïque. Avec des lignes électriques sous-marines traversant la Méditerranée, nous pourrions fournir à l'Europe une énergie propre et renouvelable».

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