L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Croissance durable

Le plaidoyer de la Capc

L’amorce du développement local aura un effet d’entraînement sur le développement et l’investissement, en général et sur les IDE en particulier.

La croissance durable passe par la règle de trois, les textes de loi, les investisseurs et le climat des affaires. Des éléments fondés sur une nouvelle vision et qui ne demandent qu'à être actés par la communauté économique. C'est ce qui ressort de la rencontre régionale organisée, hier, à l'hôtel Sheraton d'Annaba, par le bureau régional de la Confédération Algérienne du patronat citoyen.
Une réunion dédiée à la vulgarisation de la nouvelle loi sur l'investissement et son impact sur la croissance économique, et à laquelle ont pris part plus de 400 participants de diverses régions du pays. dans leurs interventions, les collaborateurs ont mis en valeur «l'investissement durable».
Une thématique jugée impérative, au vu des potentiels dont dispose l'Algérie. Soulignant la dimension continentale de l'Algérie, les participants se sont montrés confiants quant à cette nouvelle loi sur l'investissement. Rappelant l'importance que revêt ladite loi, les organisateurs se sont accordés à dire qu'«étant partenaires des pouvoirs publics, ils se doivent aussi de prendre leurs responsabilités en matière de vulgarisation à tout ce qui touche à l'assainissement et au climat des affaires algérien». Attendue depuis deux ans, cette loi de l'investissement semble réjouir les opérateurs économiques nationaux qui ont manifesté un réel engouement. Évoquant le choix de la tenue de la rencontre à Annaba, les organisateurs ont estimé qu'Alger n'est pas l'Algérie. «Il faut aller se développer en dehors d'Alger», a estimé Mohammed Samy Agli, président de la Confédération algérienne du patronat citoyen. Dans son intervention, la représentante du ministère de l'Industrie, la directrice générale de la promotion de l'investissement, Djouher Hadi, a expliqué les objectifs stratégiques de cette loi. Il s'agit, notamment, de développer les secteurs d'activité prioritaires à forte valeur ajoutée et d'assurer un développement territorial durable et équilibré, ainsi que de valoriser les ressources naturelles et les matières premières locales.
D'autre part, elle a insisté sur le transfert de technologie et le développement de l'innovation et l'économie de la connaissance. Autant de facteurs à même de renforcer et d'améliorer la compétitivité de l'économie nationale et sa capacité d'exportation. De même, les intervenants ont mis l'accent sur les dispositions de cette loi importante qui garantit la stabilité, la transparence et l'attractivité.
À cet égard, ils ont plaidé la poursuite des réformes structurantes pour la relance de l'économie nationale. Il s'agit, particulièrement de la réforme financière et de la mise en place de l'Agence nationale du foncier industriel. Sur un autre registre, les participants ont souligné que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) représente une véritable opportunité pour les entreprises algériennes exportatrices et un atout afin de promouvoir le commerce inter-africain.
Les opérateurs économiques ont plaidé pour la sécurisation des moyens de paiement, le renforcement et la diversification des moyens logistiques. Également, les participants ont été unanimes à dire que «le décollage du développement local aura un effet d'entraînement sur le développement et l'investissement en général, et sur les IDE en particulier».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours