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L’Opep+ augmente sa production de 400.000 barils par jour

Le pétrole s’envole à plus de 110 dollars

Les 13 pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs 10 alliés, dont la Russie, ont décidé de poursuivre leur stratégie.

La production pétrolière de l'Algérie dépassera au mois d'avril prochain un (1) million de barils par jour (mb/j), soit une hausse de 10 000 barils/jour par rapport au mois de mars, a fait savoir, hier, à Alger, le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab. Dans une déclaration à la presse en marge de la 26e réunion ministérielle Opep-non Opep (Opep+), à laquelle il a participé par visioconférence.
Les cours de l'or noir continuaient de flamber, hier. Le gaz naturel et l'aluminium leur emboîtaient le pas dans cette folle course en avant, pour atteindre des sommets jamais vus. La tonne d'aluminium a atteint 3 552 dollars sur le marché londonien des métaux de base (London Metal Exchange, (LME)), un sommet historique, alors que la tonne de nickel frôlait son record depuis près de 11 ans. C'est dans cette ambiance que s'est tenue la 26e réunion ministérielle Opep-non Opep à laquelle a pris part, par visioconférence le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab. L'alliance devait décider du niveau du volume de son offre pour le mois prochain. Chat échaudé craint l'eau froide. L'Opep+ a joué la prudence même si la guerre en Ukraine fait peser une menace sur les approvisionnements russes et fait flamber les cours de l'or noir.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien a fait un bond de 7,10 dollars pour s'afficher à 112,07 dollars hier à 14h00, heure algérienne tandis que le WTI américain s'envolait à 110,22 dollars enregistrant un gain de 6,76 dollars par rapport à la séance de la veille. Le verdict du sommet, mensuel, des pays de l'Opep et des pays non Opep qui s'est tenu, hier, est donc tombé dans la foulée de cette exceptionnelle flambée des prix. Les «23» n'ouvriront pas davantage leurs vannes et se tiendront à leur calendrier planifié lors de leur 16e Sommet ministériel qui s'est déroulé le 1er avril 2021. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, emmenés par la Russie, qui produisent au total plus de 40% du brut consommé dans le monde, s'en tiennent à un relèvement de leurs pompages de 400 000 barils par jour (bpj) chaque mois. Cela sera le cas en avril prochain. C'était dans l'air.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole avait appelé mardi les 23 pays de l'alliance Opep+ à rester «proactifs, agiles et attentifs», à l'évolution du marché pétrolier. «Peu importe les défis auxquels nous pourrions être confrontés, la Déclaration de coopération Opep-non Opep, continuera d'être le mode opératoire de notre succès commun et nous aidera à nous rapprocher, étape par étape et jour après jour, de la réalisation de nos objectifs communs», avait déclaré Mohammad Sanusi Barkindo. Un appel à peine voilé à maintenir le cap. Les experts ne se sont d'ailleurs pas montrés dupes. En théorie, «l'Opep+ pourrait contribuer à freiner l'ascension des cours en accélérant le rythme d'ouverture des robinets mais elle choisira probablement de ne pas le faire», avait pronostiqué Ipek Ozkardeskaya, analyste de la banque Swissquote. «Ce qui contribue à la pénurie de l'offre et alimente la hausse des prix», a fait remarquer l'analyste de Rystad Energy.
Même la mise sur le marché de 60 millions de barils tirés des réserves de pays membres de l'Agence internationale de l'énergie n'a pas suffi pour «casser» l'élan des cours de l'or noir. La décision a été pourtant présentée comme «un message uni et fort aux marchés pétroliers mondiaux sur le fait qu'il n'y aura pas de pénurie d'offre résultant de l'invasion russe en Ukraine», par le «bras armé énergétique» des pays occidentaux. Un signe ignoré par le marché et qualifié de trop timide par les investisseurs.
Le marché a la tête ailleurs. «La guerre en Ukraine s'envenime et les hostilités entre l'Occident et la Russie s'accentuent», entraînant un «risque élevé» de perturbations de l'approvisionnement en brut et en gaz naturel, souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb. De la nitroglycérine pour le baril...

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