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Efficacité énergétique

Le difficile challenge de l’Algérie

L’accent est mis sur la mise en place d’un système d’information performant, constituant un outil d’aide à la décision.

Les résultats intermédiaires du Programme national d'efficacité énergétique «Taka Nadifa» ont été, jeudi, au coeur des présentations et débats d'experts nationaux et internationaux, ainsi que des différents responsables sectoriels.Ce fut L'occasion d'évaluer les niveaux de réalisation des différentes actions engagées depuis la mise en branle de cet ambitieux programme, lancé conjointement avec l'Union européenne UE. À l'occasion de ce séminaire thématique de visibilité du programme d'appui au secteur des énergies renouvelables, les experts ont eu toute la latitude d'exposer et de débattre les résultats des différents panels, versés dans ces actions d'efficacité énergétique. Ainsi, sur 25 projets lancés au titre du Programme national d'efficacité énergétique, huit ont été concrétisés sur le terrain. C'est ce qui ressort des résultats intermédiaires dudit programme lancé en 2019, comprenant les plans d'action sectoriels, la réglementation de l'efficacité énergétique des bâtiments neufs et l'isolation thermique des bâtiments existants, la certification et l'étiquetage énergétique des équipements électroménagers et le renforcement des capacités. En termes clairs, il s'agit de l'introduction de mesures d'efficacité énergétique, tant sur le plan réglementaire, que celui technique visant les secteurs différents. Sous le thème «l'efficacité énergétique: un des piliers pour la transition énergétique de l'Algérie», ce séminaire a réussi à donner plus de visibilité aux actions, certes embryonnaires, mais ô combien déterminantes pour la suite des actions à lancer. En effet, à suivre les différentes communications présentées par un panel d'experts chevronnés, l'on constate que dans les domaines d'accompagnement et les activités, plusieurs actions inscrites sont en cours de réalisation ou l'ont été déjà sur le terrain. On cotera, à ce sujet, le diagnostic de la réglementation existante et de sa mise en application, la poursuite du processus de normalisation - certification - labellisation - étiquetage, le renforcements des organismes de contrôle et des laboratoires, etc. Ces actions englobent l'ensemble des secteurs ministériels et autres activités économiques à fort potentiel énergétique, mais aussi d'autres qui sont dans le collimateur, comme le secteur associatif, le secteur privé et le secteur bancaire, qui devront être «mobilisés dans le cadre des activités à déployer au sein de cette assistance technique». Notons seulement que des premiers résultats sectoriels obtenus dans le cadre de ce programme, lancé conjointement avec une dizaine de secteurs ministériels, l'on citera l'élaboration d'un guide de réglementation thermique du bâtiment (RTB+), qui définit les normes, en vue d'atteindre l'efficacité énergétique dans le bâtiment. Il y a également la révision de la réglementation sur l'étiquetage énergétique des équipements électroménagers, incluant de nouveaux produits de large utilisation, comme les machines à laver, les moteurs électriques, les moniteurs et les téléviseurs, et aussi les chauffe-eaux électriques, etc.Dans son allocution d'ouverture, lue par Bouziane Mahmah, secrétaire général au même ministère, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benatou Ziane, a estimé que ce projet «permettra d'adopter les meilleures pratiques en termes d'équipements performants, de réglementations et de formations pour un objectif essentiel qui est la protection du consommateur et d'améliorer son bien-être énergétique». Le représentant du ministre de l'Energie, le directeur général des études et de la prospective au ministère de l'Energie et des Mines, Miloud Medjelled, qui a lu l'intervention de Arkab, a déclaré que ce programme «est un appui fondamental pour l'édification d'un modèle économique développé et efficace, dans le cadre de la transition énergétique équitable et juste, pour un développement durable», dira-t-il. Il mettra, par ailleurs, l'accent sur la nécessité de mettre en place un système d'information et de statistiques performants, à même de constituer un outil d'aide à la décision. Quant à Emmanuelle Guiheneuf, cheffe de la section des opérations de coopération à la Délégation de l'UE en Algérie, elle estimera que «Taka Nadifa»va réponde parfaitement à cette volonté de partenariat sur des thématiques globales d'intérêt communs...», qui s'inscrit dans le cadre du «dialogue stratégique sur l'énergie entre l'Algérie et l'Union européenne». Notons que le projet est doté d'un budget de 11 millions d'euros, dont 10 millions d'euros au titre de la contribution de l'UE.

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